Un autre lieu dont le voyageur tombera littéralement amoureux : la Vallée de Choromoro et son circuit. La vue sur les montagnes verdoyantes, le climat très agréable invitent le voyageur lors du parcourt à découvrir des restes de cultures précolombiennes, ...
Tout au long de ce circuit le visiteur découvrira des sites paradisiaques ; il jouira à la fois de lieux paisibles mais aussi profitera de nombreuses activités à Yerba Buena. Le voyageur sera surpris par Villa Nougués : ses collines et ses gorges, depuis San Javier ...
Le premier circuit que tout visiteur doit, sans aucun doute, découvrir est celui de la Ville Historique où il pourra s’immerger dans les racines de la province qui vit naître dans ses rues l’Indépendance de l’Argentine. ...
C’est le parcours touristique par excellence qui à travers sentiers et routes de montagne mène jusqu’au nord de l’Argentine. Histoire, nature, traditions, archéologie et mythes forment une alliance exceptionnelle...
Ce circuit dans le sud de la province permet au visiteur de découvrir les villes florissantes de Tucumán et de s’imprégner de l’histoire de chacune d’elle ; c’est le cas de Lules, Monteros, Concepción, Simoca...
C’est la province la plus petite du pays, elle offre d’innombrables attraits touristiques. Elle se situe dans la région nord-ouest de l’Argentine, à 1311 kilomètres de la Capitale Fédérale Buenos Aires. La plus petite des provinces argentines, avec ses 22.524 km², a le cœur grand ! Sur ce petit bout de territoire le voyageur pourra vivre une expérience unique nourrie d’histoire, il aura l’occasion de vivre des aventures pleines d’adrénaline ; il découvrira aussi une ville, San Miguel de Tucumán, la capitale, qui invite à s’immerger dans les racines d’un pays riche.
San Miguel de Tucumán et ses couleurs, ses arômes et sensations ; au printemps les rues exhalent un parfum de fleur d’oranger, en automne la ville est une carte postale avec ses rues et trottoirs arborés recouverts de feuilles, en été les journées son chaudes aux nuits étoilées.
Toujours belle et unique, Tucumán se caractérise par sa végétation luxuriante appelée « yungas », une forêt sub tropicale particulière ; c’est pourquoi la Province à été baptisée : « Jardin de la République ». Le « tarco », le « lapacho », la « tipa », l’oranger parmi tant d’autres arbres embellissent la plupart des rues de la ville.
L’Etat argentin a déclaré en 2000 San Miguel de Tucumán « Ville Historique » pour le rôle important qu’elle a joué dans l’histoire du pays et pour son patrimoine architectural et urbanistique.
La première fondation de la ville remonte au mois de mai 1565 ; la ville fut nommée San Miguel de Tucumán « Nouvelle Terre Promise », elle se situait à « Campos de Ibatín » (Champs d’Ibatín) à environ 60 km au sud-ouest du centre de la ville actuelle. Le site d’Ibatín conserve 450 ans d’histoire de Tucumán. Les Ruines d’Ibatín sont le reflet d’une ville qui commençait à peine à raconter son histoire. Le 29 septembre 1685 les habitants d’Ibatín abandonnèrent la ville en raison des inondations qui laissèrent l’ancienne capitale de Tucumán sous les eaux. C’est pourquoi la capitale se construit à 64 km au nord, en direction de La Toma, à l’emplacement actuel. Lors des premiers travaux d’excavation et de restauration des Ruines d’Ibatín on découvrit les fondations de la place principale, l’ancien « cabildo » (conseil municipal) ainsi que des églises.
Pour celui qui nous visite, Tucumán offre d’innombrables ressources touristiques naturelles aux paysages époustouflants. Il existe cinq circuits touristiques à travers lesquels on peut aborder et vivre la culture locale. Chaque circuit a sa particularité. Le circuit à la renommée internationale est celui des Vallées Calchaquíes là où histoire, nature, paysages, archéologie et légendes forment une alliance exceptionnelle et où il est possible d’approcher la culture aborigène, ses traditions et modes de vie. Le circuit des Vallées Calchaquíes se poursuit et traverse les provinces de Salta au nord et de Catamarca au sud.
Il est important de signaler aussi que dans le circuit des Vallées Calchaquíes se trouve la ville touristique de grande renommée Tafi del Valle, le « village à l’entrée splendide », en langue et dialecte diaguita : « taktikllakta ». Le parcours commence en prenant la Route Nationale 38 qui mène aux Vallées Calchaquíes. Après avoir parcouru 107 km depuis San Miguel de Tucumán on rejoint Tafi del Valle ; une ville de villégiature par excellence où les voyageurs du monde entier se retrouvent pour profiter du climat, des paysages, découvrir les saveurs traditionnelles et respirer l’air d’une culture encore très présente. Une culture ancienne qui a environ 3000 ans. Cette petite ville possède un musée archéologique sur un terrain de 170 hectares où sont exposés des restes de la culture Tafi. On pourra voir aussi à Tafi del Valle des champs cultivés, des habitats à la construction traditionnelle, l’ancien village datant du début de l’ère chrétienne.
Très près de la capitale tucumana se trouve aussi, au pied du mont San Javier, l’emblématique ancienne raffinerie de canne à sucre San Pablo. Ce « monstre » de l’industrielle sucrière a donné vie au village et lui a donné son nom.
L’origine de l’industrie sucrière a comme principal protagoniste l’une des familles traditionnelles de Tucumán : les Nougués.
C’est en 1832 que Jean Nougués, un français installé dans le pays depuis 10 dix ans, installa la première usine, sans s’imaginer qu’il allait marquer à vie l’histoire de l’Argentine dans le domaine du développement de l’industrie et la production sucrière.
L’histoire raconte que les terres sur lesquelles s’installa la famille Nougués appartenaient aux jésuites qui, eux, décidèrent de les vendre à José Domingo de Ayala.
C’est alors que Jean Nougués, fondateur de la raffinerie sucrière et grand père de Luis F. Nougués, acheta les terres.
Jean planta les premières plantations de canne à sucre entre 1830 et 1832 avec les plants que l’abbé Colombres lui avait offerts.
La raffinerie de canne à sucre a permis aussi le développement des villes situées aux alentours.
La maison familiale est un chalet seigneurial à deux étages, sa construction date de 1894 ; Luis F. Nougués entreprit la construction lorsqu’il était étudiant. Il y a un escalier qui donne sur la terrasse et à partir de là on peut accéder à la maison où se trouve le hall d’entrée. La maison est actuellement le centre administratif de l’Université, elle est fermée au public. On remarquera la belle chapelle privée, construite aussi par Luis F. Nougués. Vers la fin du XIX siècle Nougués se voua à l’adoration de Notre-Dame « del Carmen », il acquiert alors de beaux vitraux et des images de Saints.
Villa Nougués a été fondé par Francisco Nougués en 1904, c’est un petit hameau paradisiaque qui se trouve près de San Miguel.
Tout au long de l’année ce site à la géographie privilégiée est le parcours obligé de nombreux touristes. C’est un petit village où vivent seulement quelques familles traditionnelles de Tucumán ; situé à 1350 mètres au dessus du niveau de la mer il offre un paysage pittoresque entouré d’une végétation typique.
Son architecture du XX siècle, ses maisons au style européen, sa chapelle et ses quelques habitants en font une ville touristique privilégiée pour tous ceux qui décideront de la visiter.
C’est en plein parcours d’un Tucumán historique que l’on trouve ce petit « village français » situé à seulement 45 km de la capitale. Pour accéder à ce petit hameau on suit le chemin en direction du mont San Javier et l’on traverse les « yungas tucumanas » – forêts sub tropicales – avec ses lianes, toutes sortes de fougères et différents arbres recouverts de plantes grimpantes. Villa Nougués est idéal pour une escapade le week-end, c’est aussi un village de vacances, l’été il permet d’échapper aux grosses chaleurs de la capitale.
L’église du village se visite, elle a été construite en 1918, on y célèbre quelques mariages. Luis F. Nougués a également construit une « hostería » (hôtel) à la même époque où les premières maisons ont vu le jour ayant comme objectif de proposer aux passants un lieu pour s’héberger ou pour l’organisation de grands événements. Depuis 1940 la « hostería » propose uniquement son restaurant et un salon de réunions, se trouvant à quelques mètres de la chapelle elle est devenue aussi, de nos jours, la salle des fêtes pour les mariages.
Un autre site incontournable et emblématique de Tucumán: le « Christ qui bénit ». La statue est la 4è au monde par sa hauteur, c’est donc une visite obligée au mont San Javier. Pour y accéder prendre la route provinciale 340 en direction du nord, le site se trouve avant la Vallée de La Sala. La sculpture est un chef d’œuvre de l’artiste Carlos Iramain, originaire de Tucumán, enterré à côté de son œuvre. Un artiste talentueux et reconnu mondialement.
Il existe des circuits à thème, par exemple : « l’Ecosendas » (parcours et sentiers balisés), le circuit préféré des aventuriers. Le temps du parcours le voyageur serra protagoniste à travers l’histoire de Tucumán.
En ce qui concerne sa gastronomie, Tucumán est mondialement reconnue pour ses « empanadas » (petit chausson salé farci à la viande et autres ingrédients). La recette de cette spécialité culinaire traditionnelle a été transmise de génération en génération. Les « empanadas » sont juteuses, elles se dégustent à peine sorties du four, une variante du « pastel argentino » (gâteau argentin) traditionnel dont la pâte (non feuilletée) travaillée à la main est arrondie, pliée en deux et refermée sur elle-même en faisant le « répulgue » (forme particulière au moment de refermer le chausson). La « empanada » est farcie à l’intérieur de viande coupée à la main au couteau, d’œufs durs, d’oignons verts ; elle est cuite de préférence au four traditionnel en brique de terre. A déguster aussi comme spécialités traditionnelles : la « humita » (à base de maïs très tendres et râpés, de calebasses et d’oignons verts), le « locro » (à base de maïs, haricots, calebasse, viande, viande de porc, lard, servi avec un fond de cuisson de friture fait à base de piments et oignons), les « tamales » (fait à base d’épis de maïs trempés et moulus dans un mortier, de farine de calebasse pour la pâte, de viande et d’oignons verts pour la farce), les « quesillos » (fromage de type tresse) et les fromages traditionnels aux recettes ancestrales, entre autres. Dans toute la province de Tucumán vous pourrez savourer ces spécialités dans les bars et restaurants.
N’oublions pas les vins de Tucumán qui accompagnent chaque événement ou moment important. La région vinicole et viticole de Tucumán a un circuit touristique qui propose la visite des caves à vins et des vignobles avec dégustation, le tout dans un cadre presque magique de paysages sublimes qui contrastent avec la saveur unique du « terroir » calchaqui.
Les vignes ont été plantées à partir du XVI siècles mais ce n’est qu’à partir de la fin du XIX siècle que l’on commence à fabriquer des vins pour le commerce. La tradition vinicole et viticole existe depuis plus de 130 ans dans nos vallées calchaquíes, elle a commencé par la variété « criolla chica » (petite criolla). En 1910 la superficie des plantations de vignes s’est agrandie grâce à l’installation des canaux d’irrigation et des digues pour atteindre en 1934 une superficie de 83 hectares de vignes dans la localité de Colalao del Valle.
De nos jours il existe 12 caves à vins, par exemple : « Altos de la Ciénaga » et « los Amaichas » qui appartient à la communauté indigène de Amaicha del Valle. Vous trouverez dans la province de Tucumán ces variétés de vignes : Torrontés, Malbec, Cabernet Sauvignon, Bonarda, Syrah et Tannat qui donnent des vins de qualité et très concentrés. Ce sont des vins forts, structurés et avec un assez haut degré d’alcool.
La Route des Vins s’étend à l’ouest de la province ; elle rejoint la Route Nationale 40 et la Route Provinciale 307, elle parcoure 180 km où vous pourrez connaître toute la région vinicole, les caves à vins, les producteurs qui proposent visites et dégustations accompagnées de plats typiques, hébergements haut de gamme et leurs activités. S’offre à vous la possibilité de profiter à la fois de spécialités culinaires gourmet et des manifestations culturelles, sportives et de loisir du moment.
A travers l’artisanat local le touriste est invité à découvrir l’essence même de Tucumán. Lors du circuit des Vallées calchaquíes il pourra visiter différents ateliers et dénicher des objets uniques, fait main, réalisés à partir de techniques ancestrales transmises de génération en génération. Il y a par exemple le travail de la sculpture en pierre, du tissage, de la poterie, parmi tant d’autres. A chaque visite et rencontre avec l’artisan, le voyageur sera témoin d’une culture encore bien vivante et aura l’occasion de partager les coutumes de la région, d’écouter histoires et légendes ; une expérience enrichissante sans aucun doute. Il y a aussi l’opportunité d’apprécier le travail artisanal traditionnel des « randas » en passant par la ville de Monteros, la capitale nationale de la « randa ». La « randa » est un art délicat et subtil, l’art de la dentelle brodée aux aiguilles sur un cadre en bois qui fut introduit à l’époque coloniale, une technique héritée des dames castillanes.
Par ailleurs, il est important de signaler que Tucumán compte environ 15 zones naturelles protégées ; le parc national « Campo de los Alisos » (champs des aulnes) par exemple est l’une d’elle ; le parc conserve les ruines de « la Ciudacita » (la petite ville) qui fait partie du « Chemin des Incas » déclaré Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO.
C’est grâce à sa grande diversité de production agricole et industrielle que Tucumán est aujourd’hui la province dont la productivité est la plus importante de la région Nord du pays. La production de canne à sucre accompagnée de l’industrialisation représente à présent l’un des secteurs les plus importants dans l’économie argentine, 60 % de la production de sucre au niveau national provient de Tucumán. Tucumán est aussi le plus grand producteur de citrons au niveau mondial. Une autre activité de grande importance est la production de myrtilles ; Tucumán cultive 1200 hectares de myrtilles étant ainsi le deuxième exportateur du pays. Tucumán cultive et produit aussi des fraises, du soja, du blé et des haricots blancs. On peut aussi nommer l’industrie automobile, l’industrie du textile, du papier, de la bière entre autres ; des activités qui participent au développement de l’économie locale.
L’un des grands attraits touristiques que compte Tucumán est sans aucun doute ses festivals et fêtes traditionnelles qui se réalisent dans diverses localités. Il y a, par exemple, la Fête du Cheval à Trancas, la Fête du Fromage à Tafi del Valle ou bien la fête de la « Pachamama » (Terre nourricière) à Amaicha et la Fête de la « empanada » à Famaillá. Bien que chaque fêtes ait sa particularité, elles mettent toutes en avant les traits traditionnels de la région en proposant : plats typiques, musiques et danses folkloriques, en présentant des artistes locaux et nationaux. On peut aussi profiter d’événements culturels, par exemple au mois de septembre : «le Septembre Musical » à San Miguel, ou bien assister à des pièces de théâtre et spectacles comme la « Vie et Passion de Dieu fait Homme » qui se produit dans les Vallées Calchaquíes, entre autres.
TUCUMÁN, UNE PROVINCE QUI VEILLE SUR SON HISTOIRE ET SA CULTURE MERITE D’ETRE VISITER ET CONNUE DE TOUS
Tucumán, la ville historique des argentins, porte son passé avec orgueil ce qui la rend plus grande encore et la place entre les villes les plus importantes du pays en matière d’architecture, pour ses monuments historiques, mais aussi pour ses paysages et sa nature grandioses ; de nos jours elle raconte encore son histoire, l’Histoire…
Tout au long de ce circuit le visiteur découvrira des sites paradisiaques ; il jouira à la fois de lieux paisibles mais aussi profitera de nombreuses activités à Yerba Buena. Le voyageur sera surpris par Villa Nougués : ses collines et ses gorges, depuis San Javier il aura une vue panoramique imprenable sur San Miguel de Tucumán, il découvrira aussi Raco : ses forêts verdoyantes et luxuriantes, puis El Siambón. A travers l’ancienne et ex raffinerie de canne à sucre « Ingenio San Pablo», le voyageur découvrira le témoignage de ce que fut l’une des plus importantes usines sucrières de la Province de Tucumán ; Il pourra aussi se détendre face à un coucher de soleil sur le lac et barrage El Cadillal.
Anfama était, il y a encore peu, considéré comme difficile accès et méconnu du tourisme, situé à 2000 mètres d’altitude au dessus du niveau de la mer. Cette magnifique contrée possède effectivement un accès particulier mais cela vaut le détour. Il est impératif de rejoindre la Rivière appelée Rio Grande ; puis l’aventure commence après la localité de El Siambón.
L’idéal est de faire ce trajet en groupe et surtout accompagné d’un guide local qui connaît parfaitement la région car le chemin présente divers obstacles, traverser la rivière à plusieurs reprises par exemple.
Il est conseillé de se munir d’eau, de nourriture, d’une trousse à pharmacie, de chaussures et vêtements adaptés.
Connue comme la « Ville Jardin », à seulement 12 kilomètres de San Miguel de Tucumán, Yerba Buena est une ville qui croît de jour en jour ; elle a la particularité d’avoir à la fois l’air pur des montagnes toutes proches et l’agitation et l’ambiance des bars, discothèques et centres commerciaux. Ce n’est pas un hasard si le célèbre auteur Paul Groussac décrit Yerba Buena comme une « situation heureuse et pittoresque entre la montagne et la ville ».
La nature a doté cette région de sublimes paysages pour profiter d’une grande panoplie d’activités de loisir et sportives : circuits et promenades, pratique de VTT, trekking, randonnée à pied et à cheval.
Ses galeries et centres commerciaux, ses bars, ses pubs et discothèques, le siège des principaux établissements bancaires, la grande variété de restaurants et catégories d’hébergements font de Yerba Buena l’une des destinations privilégiées de la Province de Tucumán.
Un haut lieu et une sortie à ne pas rater à Yerba Buena : la Reserve naturelle de Horco Molle qui appartient à l’Université Nationale de Tucumán. Le visiteur pourra connaître la flore et la faune autochtones ainsi que les espèces qui les caractérisent. La réserve naturelle est le lieu idéal pour une journée de farniente et plaisir en famille ; elle possède des aires de piquenique, des toilettes à disposition, des zones récréatives, des « quinchos » et « asadores » (lieu couvert mis à disposition pour préparer la viande et le repas au barbecue). Pour se rendre à Horco Molle et sa réserve naturelle depuis San Miguel il faut prendre l’avenue Sarmiento en direction de l’ouest, continuer et prendre l’avenue Belgrano puis l’Avenue Perón jusqu’au dernier rond point et là se trouve l’entrée du parc.
Le Parc Percy Hill est un autre grand lieu et attrait de la « ville jardin », où le visiteur pourra découvrir plus de 80 espèces d’oiseaux dans une magnifique portion de « yungas » tucumanas (forêt sub tropicale).
Celui qui visite San Pablo s’imprégnera d’une grande partie de l’histoire de Tucumán car l’ancienne raffinerie de canne à sucre de cette localité fut l’une des plus importantes usine sucrière de toute la province. Mettant en avant le fait que Tucumán a été, et continue de l’être, le premier producteur de sucre du pays. Cette localité qui fait partie du circuit des « yungas » est donc primordiale.
Gardées secrètement entre les murs de l’ancienne raffinerie le visiteur pourra écouter un tas d’anecdotes qui datent de l’époque de l’arrivée du chemin de fer ; cet événement a provoqué de grands changements au sein des industries. Avec l’arrivée et l’utilisation des machines à vapeur la production de sucre est passée à 500 tonnes par an. Depuis 2007 cette ancienne usine sucrière, symbole de la production sucrière en Argentine, est le siège de l’Université San Pablo – T, première université privée laïque du nord ouest argentin et première université argentine créée au XXI siècle. Elle propose un grand choix de carrières et diplômes universitaires : licences d’expert comptable et sciences économiques, de droit, de commerce, de design industriel, Masters en « coaching organisationnel », en droit du travail, des spécialisations dans le domaine de l’industrie de la canne à sucre.
Pour rejoindre San Pablo depuis San Miguel de Tucumán on peut soi prendre la Route Provinciale Nº 301 soi passer par Yerba Buena en prenant l’avenue Aconquija, l’avenue Solano Vera et finalement récupérer la Route Provinciale Nº 338.
Elle est le choix d’un grand nombre de touristes tout au long de l’année ; Villa Nougués est une destination touristique que le visiteur n’oubliera jamais, elle se distingue par son architecture exquise, ses monts et montagnes verdoyants chargés de végétation et plantes.
Villa Nougués se caractérise pour être l’une des premières villes de la Province, elle naît en 1899 avec la construction de la maison de vacances de l’ingénieur Luis F. Nougués, grand homme d’affaires dans le domaine de la production sucrière, il fut aussi Gouverneur de la Province de Tucumán.
Villa Nougués est une pittoresque petite ville de villégiature située à 24 kilomètres de San Miguel et a 1350 mètres d’altitude au dessus du niveau de la mer ; on peut la parcourir à pied, à cheval, à vélo ou en voiture. Elle possède un climat exceptionnel, des étés chauds et des hivers frais mais dans chacune de ces saisons les températures sont modérées, ce qui rend la promenade dans cette contrée agréable à n’importe quel moment de l’année.
Pour parvenir à Villa Nougués le voyageur a deux options. La première option : depuis la capitale se diriger vers Yerba Buena, prendre l’avenue Aconquija et la parcourir jusqu’à la fin pour arriver au rond point : la rotonde de « El Corte ». A partir de là c’est la Route Provinciale Nº 340 qui commence. Après environ 12 kilomètres de route de montagne cette Route Provinciale Nº 340 débouche sur la localité de San Javier où se trouve alors le croisement avec la Route Provinciale Nº 338 qu’il faudra prendre pour arriver à Villa Nougués après avoir fait 10 kilomètres.
La deuxième option : partir aussi de Yerba Buena, prendre l’Avenue Solano Vera pour rejoindre la Route Provinciale Nº 338, continuer sur cette même route environ 15 kilomètres.
L’icône de Villa Nougués est sa chapelle de style néogothique construite en 1918 ; cette petite ville a aussi un club de golf reconnu au niveau national. Ses chalets entourés d’arbres et ses collines invitent le voyageur à explorer la petite ville de bout en bout. Son ancienne « hosteria » vous invite à goûter ses délicieux plats régionaux, seuls le restaurant et la salle de fêtes sont ouverts.
À seulement 25 kilomètres de la capitale le touriste profitera d’une vue panoramique imprenable sur toute la ville de San Miguel de Tucumán depuis les collines et les monts de San Javier. Ce petit coin de campagne serein aux collines ondulées couvertes d’un tapis vert possède de nombreuses villas ou résidences secondaire ; il conserve l’un des plus beau paysage de la province où toutes sortes d’activités de loisir sont envisageables.
Pour rejoindre San Javier depuis San Miguel de Tucumán prenez l’avenue Aconquija jusqu’au rond point « El Corte » en direction de Yerba Buena, ensuite vous prendrez la Route Provinciale Nº 340 qu’il faudra parcourir 12 kilomètres environ, c’est une route de montagne.
Un monument à ne pas manquer : « el Cristo Bendicente » (le Christ qui bénit) ; une statue colossale d’une hauteur de 28 mètres, elle s’élève en plein milieu des montagnes, grand chef d’œuvre de l’artiste Juan Carlos Iramain. Cette statue est le sceau distinctif des tucumanos. Le musée est situé à l’intérieur de la statue, au rez-de-chaussée, il raconte l’histoire du monument et la vie de son auteur à travers des documents visuels. Le musée présente aussi une impressionnante collection de statues du même genre célèbres en Argentine et dans le monde reproduites à échelle.
Les options d’hébergements et de restauration sont variées à San Javier sans compter les nombreux stands de vente où le voyageur pourra dénicher des objets d’artisanat local comme souvenir de son passage.
San Javier est le scénario idéal pour tout type d’activités surtout pour la pratique de VTT, le trekking, la balade à cheval, ses parcours en tyrolienne, les sorties en quadricycles et le saut en parapente à Loma Bola. Sa situation géographique, ses conditions climatiques et son accès facile font que Loma Bola soit considéré comme l’un des plus importants centre de saut en parapente en Amérique.
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Le parc Sierra San Javier appartient à l’Université Nationale de Tucumán ; il s’étend sur 14.500 hectares, il œuvre pour la sauvegarde et la protection des forêts de montagne, leur flore et faune autochtones ; il propose des sentiers balisés et éducatifs. Cette réserve naturelle emploie des gardes forestiers et possède des logements réservés aux chercheurs.
Un autre lieu dont le voyageur tombera littéralement amoureux : la Vallée de Choromoro et son circuit. La vue sur les montagnes verdoyantes, le climat très agréable invitent le voyageur lors du parcourt à découvrir des restes de cultures précolombiennes, des monuments de l’époque coloniale, des sites archéologiques et historiques. Cela vaut vraiment le détour.
Reconnue comme l’une des plus importantes zones productives de l’Argentine, cette belle vallée se caractérise pour ces activités diverses : l’agricole, l’élevage, notamment le bétail, la production de lait et de fromages comme le « quesillo » et la fabrication de confitures artisanales ; sans oublier ses fameuses plantations de figuiers et son élevage de poulets.
En longeant la Route Provinciale Nº 312 le voyageur découvrira des paysages somptueux, de belles vallées pour jouir de la nature et oublier le temps qui passe.
A seulement 73 kilomètres au nord de San Miguel de Tucumán, Trancas est une petite ville historique importante, on y accède par la Route Nationale Nº 9. Le voyageur connaîtra là le lieu historique qui fut stratégique à l’époque de l’Indépendance lors la défense du Nord.
Dans un premier temps la population s’installa à « Villa Vieja de Tranca » (le vieux village de Tranca) mais en 1900 avec l’arrivée du chemin de fer elle se déplaça à l’emplacement actuel de la ville où elle s’établit définitivement.
Les attraits de Trancas sont d’une valeur inestimable pour celui qui la visite. Le Temple Del Sagrado Corazón (du Sacré Cœur) est l’un des grands monuments que Villa Vieja hérite. Les murs de ce temple furent témoins de l’exécution de Bernabé Araoz, premier Gouverneur de Tucumán, et du Baptême de la célèbre artiste tucumana Lola Mora sculpteur. Au nord de Trancas, à seulement 6 kilomètres, se trouve le « Pozo del Pescado » (puits du poisson), une source miraculeuse qui rappelle le passage de Saint Francisco Solano.
Dans l’actuelle petite ville, les possibilités de logement et de restauration sont diverses.
Un incontournable de Trancas : la Fiesta Provincial del Caballo (Fête Provinciale du Cheval) qui a lieu tous les ans au mois d’octobre. Le voyageur pourra apprécier les défilés de troupeaux de chevaux et les activités autour du dressage. Parmi toutes ces distractions il y a l’élection du meilleur « gaucho » et de la meilleure « donosa » ainsi que d’innombrables spectacles d’artistes de musiques et danses folkloriques de la province et du pays tout entier.
San Pedro de Colalao, village de villégiature par excellence, bordé par deux rivières de montagne : Tipas et Tacanas, compte d’innombrables attraits touristiques.
Pour y accéder, le voyageur devra prendre la Route Nationale Nº 9 à partir de la capitale San Miguel de Tucumán, vers le nord. Après avoir parcouru environ 65 kilomètres jusqu’au croisement avec la Route Provinciale Nº 311 il faudra parcourir encore 25 kilomètres. Au total il y a 90 kilomètres à faire depuis la capitale jusqu’à cette localité.
Son climat sec et ses températures agréables qui oscillent entre 18 º et 25º C garantissent au voyageur des vacances ensoleillées aux nuits fraîches. En hiver les pluies sont rares et les hauts plateaux montagneux se donnent en spectacle surtout si au réveil ils sont enneigés, faisant contraste avec le bleu du ciel.
A la fin du XVII siècle le Capitaine Pedro de Ávila et Zárate et le curé Luis Marañon, avec quarante sept indiens, fondèrent San Pedro de Colalao. Voilà là l’origine de cette petite ville entourée d’imposantes « estancias » (grande propriété agricole) où en 1858 la communauté locale fit don de terres à l’église. Des années plus tard, grâce à la vente de parcelles, une partie de la population commença à se développer. La commune du village a été fondée en 1901 et l’Eglise de San Pedro en 1902. C’est à cette époque que les jésuites enseignèrent à la communauté locale les travaux agricoles et le métier d’artisan dans de nombreux domaines. A l’intérieur de l’Eglise se trouve le clocher qui a plus de 300 ans d’existence ; les moines l’avaient égaré lors d’une tempête, il a été retrouvé dans le lit de la rivière.
A San Pedro de Colalao on trouve des gisements archéologiques qui correspondent aux cultures Ayampitin, Ampajango et Candelaria appartenant à toutes les phases de leur évolution : précoce, moyenne et avancée. La place centrale Leocadio Paz est entourée de maisons anciennes datant de la fin du XIX siècle aux lignes sobres et épurées, un héritage du classicisme italien. L´église de San Pedro aux contours fleuris et entourée de Tipas, arbres centenaires, ainsi que le Musée – Bibliothèque et l’édifice de la Mairie sont les principaux monuments qui s’imposent sur cette place. L’intérieur du Musée de San Pedro conserve quelques pétroglyphes millénaires.
Parmi les options de visites que San Pedro propose il y a « Piedra Pintada » (Pierre Peinte) ; un site archéologique qui se trouve à 9 kilomètres du village où sont mis en évidence des signes sculptés qui font honneur à la fertilité et aux récoltes appartenant aux cultures ancestrales. Ce pétroglyphe possède plus de 45 pétrographies ; il a été découvert à la fin du XIX siècle sur le lieu appelé la Ovejeria, aux bords de la rivière Tipas Mayu. Il est conseillé d’y aller en présence d’un guide local.
A l’entrée de cette petite ville estivale se trouve un autre attrait touristique: la grotte de la Vierge de Lourdes. Il s’agit d’une réplique de la statue originale située en France. A l’intérieur de la grotte sur l’une des parois se trouve une pierre incrustée qui provient de la grotte originale. Au mois de février, plusieurs milliers de pèlerins se rassemblent pour assister à l’œuvre théâtrale « le Miracle de la Vierge de Lourdes » interprétée par des acteurs professionnels et des gens du coin.
La rivière Chulca, à 9 kilomètres au nord ouest de la ville, offre de splendides paysages pour jouir d’un après midi en famille. On y accède par chemin de terre ; c’est le lieu de rendez-vous des touristes, surtout en été.
La réserve Phytozoologique Docteur Carlos Pellegrini est un haut lieu touristique : ce parc animalier met à disposition des « quinchos » (lieu pour préparer le « asado », le barbecue) pour ainsi passer une journée à l’air libre en pleine nature. Le visiteur plonge dans une forêt tropicale ; s’offre à lui la possibilité d’observer plus de 150 espèces comme le toucan, le lion, le tigre du Bengale, les flamands ainsi que les espèces autochtones comme le renard, l’aigle, le « puma » et le tapir.
Pour les adeptes d’aventure San Pedro propose une ballade qui mène au « Puente del Indio » (le pont de l’Indien), un pont formé naturellement par l’érosion du temps et l’eau ; d’après d’anciens récits il aurait été construit par les peuplades originaires. Il est vivement recommandé de faire cette ballade accompagné de guides locaux.
Monte Bello est un « mirador » connu d’où il est possible d’avoir une vue panoramique imprenable sur tout le village et ses alentours.
Tout au long de l’année le touriste est invité à participer à différents moments de grande festivité ; c’est le cas au mois de janvier quant à lieu la « Fiesta de la Humita » (fête de la Humita. La humita est une spécialité culinaire du nord de l’Argentine à base de maïs très tendre râpé, de calebasse, d’oignons verts et de fromage) ou bien à Pâques quand se déroule le « Festival de la Nuez » (fête de la Noix) ; ceci parmi tant d’autres festivités.
San Pedro a un grand choix en ce qui concerne le logement et la restauration. C’est aussi le lieu idéal pour pratiquer le trekking, le VTT, la randonnée à cheval et les excursions en quadricycles.
Hualinchay est le lieu idéal pour faire de longues marches à pied ou bien de la randonnée à cheval sous un soleil tiède et un paysage de montagnes. Cette bourgade se trouve à 18 kilomètres seulement de San Pedro de Colalao, la ville estivale la plus proche. A partir de San Pedro le voyageur peut rejoindre Hualinchay en prenant d’abord la Route Provinciale Nº 311 puis ensuite la Route Provinciale Nº 352.
La grande particularité de cette région d’une inestimable beauté est son grand calme qui invite le voyageur à se détendre et à oublier la monotonie de la routine. Les seuls bruits qu’il est possible d’entendre sont ceux de la nature comme le ruissèlement de la rivière Tacanas qui s’écoule et accompagne le parcours du visiteur.
L’un de ses grands attraits touristiques est le camping avec ses piscines d’eau de montagne qui offrent la détente à ses hôtes. A partir de là il est possible d’emprunter une nouvelle route qui rejoint la localité de Colalao del Valle. Il s’agit d’une nouvelle route qui offre un paysage grandiose et qui émerveillera tout voyageur ; on y circule avec précaution, ayant prit le soin par avance de se renseigner sur l’état de la route car il s’agit d’un circuit sinueux et en lacets.
C’est le parcours touristique par excellence qui à travers sentiers et routes de montagne mène jusqu’au nord de l’Argentine. Histoire, nature, traditions, archéologie et mythes forment une alliance exceptionnelle et font de cette terre extraordinaire une région touristique dotée d’un charme incontestable qui offre mille surprises. Réaliser ce circuit demande au voyageur au moins deux jours car la diversité des lieux à découvrir est importante. Si en plus il y a l’envie de participer aux activités proposées dans le cadre d’un tourisme d’aventure, il faudra alors prévoir plus de temps. Parmi toute la panoplie des activités proposées on peut souligner les randonnées à cheval et à pied, la pratique de VTT, les parcours en 4x4, trekkings, etc…
Famaillá signifie en langue quechua « peuple de la Mère Lumière ». Famaillá se trouve à 36 kilomètres de la Capitale San Miguel de Tucumán et sa voie d’accès est la Route Nationale Nº38. Cette petite ville propose une promenade autour de sa place principale ornementée d’un étrange paysage entre terres fertiles et anciennes usines sucrières qui s’agglutinent aux alentours.
Ville laborieuse qui grâce à sa gastronomie régionale s’est fait connaître dans tout le pays. Famaillá doit sa renommée à la légendaire préparation de ses « empanadas » (petits chaussons garnis de viande et légumes). La Fête Nationale de la Empanada a lieu au mois de septembre ; à cette occasion des mains expertes confectionnent cette spécialité à la saveur bien particulière, populaire et réputée. Un jury composé de personnes expertes en gastronomie et en folklore est chargé d’attribuer les prix et de choisir la meilleure « empanadera » (personne qui confectionne la Empanada) de l’année.
Le visiteur trouvera facilement établissements hôteliers et de restauration pour déguster les plats les plus typiques de Tucumán.
Famaillá propose aussi au vacancier une promenade thématique historique qui permet de découvrir l’Hôtel de Ville de 1810 (une reconstitution) dans lequel se trouve différents restaurateurs pour goûter aux plats typiques de la région, la réplique de la « Casa Histórica de la Independencia » (Maison Historique de l’Indépendance) et le Musée de l’industrie sucrière. Un balnéaire municipal invite à passer un jour en famille à l’air libre et à visiter dans ce même complexe le Parc Jurassique qui expose des figures représentant les différentes étapes de la préhistoire. Ce balnéaire ouvre du mardi au dimanche de 9 a 19 h.
Chaque coin de rue à El Mollar respire le calme. Situé à 100 kilomètres de la Capitale San Miguel de Tucumán et à quelques kilomètres de Tafi del Valle, ce village touristique naît au pied de la montagne « Ñuñorco », un lieu privilégié, entouré de majestueux paysages ayant comme spectateurs les montagnes et le barrage La Angostura. Cette retenue d’eau apte à la pratique de sports nautiques et à la pêche au « pejerrey », à la « perca » (perche), à la truite, d’une superficie de 800 hectares, représente la plus haute retenue d’eau de la République Argentine.
Depuis la capitale on accède à ce merveilleux site par la Route Nationale Nº38 ou la Route Provinciale Nº301 pour prendre ensuite, à partir de la localité de Acheral, la Route Provinciale Nº307. C’est alors que la nature va offrir généreusement ses plus beaux paysages au « Jardin de la République » en arpentant une route de montagne.
A El Mollar les vestiges archéologiques appartenant à la culture Calchaquí confèrent à ce territoire un charme singulier. Le vacancier pourra visiter la Reserve Archéologique des Menhirs et découvrir ces monolithes en pierre qui ont tant passionné archéologues et historiens. Des gravures avec des figures zoomorphes et des visages humains marquent environ 2500 ans d’existence. Cette réserve ce trouve juste face à la place principale du village.
Ceux qui décident de s’y rendre fin janvier pourront participer à la Fête Nationale de « la Verdura » (des légumes), fête traditionnelle où on rend hommage aux jardins potagers du coin et à la Mère Terre.
A cette saison les nombreuses discothèques et divers campings sont ouverts au public, le village estival se peuple de jeunes à la recherche de distractions et d’amusements entre amis.
Le touriste peut camper, faire de la randonnée à pied et équestre, profiter d’une gamme importante d’hôtels de différents standings, d’une gastronomie régionale de qualité. Il peut aussi visiter l’observatoire Astronomique « El Potrerillo ».
Le peuple des Diaguitas a décrit cette localité comme le « village à l’entrée splendide » et il ne s’est pas trompé ! Le voyageur est accueilli par les couleurs des vallées et leurs contrastes : paysages verdoyants, tons marron et ocre des montagnes, les bleus du ciel, par le reflet du soleil sur le lac ; à la découverte de nouveaux sentiers témoins de son histoire. A seulement 107 kilomètres de San Miguel de Tucumán, Tafi del Valle est situé à 2000 mètres d’altitude au dessus du niveau de la mer. Son climat très agréable permet aux touristes de s’y rendre tout au long de l’année.
Depuis la Capitale, le voyageur pourra se rendre à cette magnifique localité en prenant la Route Nationale Nº38 ou la Route Provinciale Nº301 pour ensuite prendre, à partir de la localité de Acheral, la Route Provinciale Nº307. Puis, il faudra parcourir ensuite environ 60 kilomètres de route de montagne pour arriver enfin à Tafi del Valle, l’une des localités les plus prisés de la province.
Lors du trajet, 30 kilomètres environ avant d’arriver à Tafi del Valle, sur la Route Provinciale Nº307, se trouve le « mirador » et la statue « El Indio » : le monument à la gloire de l’Indien, qui offre une vue panoramique imprenable et d’une grande beauté. On peut apprécier cette sculpture de 6 mètres de haut sur sa base haute de 10 mètres. Il s’agit d’une œuvre d’art du sculpteur Enrique Prat Gay, originaire de Tucumán, qui donna comme nom à sa sculpture « El Chasqui » en hommage aux messagers de l’empire Inca. La statue a été installée en janvier 1943 et restaurée au fil des années pour sa conservation. En plus de cette fameuse sculpture et de la vue imprenable sur les merveilleuses « yungas tucumanas » (forets subtropicales caractéristiques de Tucumán) vous y trouvez des stands d’artisanat local où l’on peut dénicher des produits typiques, souvenirs de ces Vallées.
Bien que la ville ait beaucoup grandi ces dernières années, devenant la destination par excellence des argentins et des étrangers tout au long de l’année, Tafi del Valle conserve encore le mystère de sa culture aborigène ancestrale enfuie entre monts et montagnes. A Tafi del Valle le touriste trouvera d’innombrables options au moment de programmer sa visite : randonner ou chevaucher en pleine montagne, faire du Kayak ou canoë sur le lac La Angostura, pratiquer du VTT à travers sentiers, découvrir son artisanat, déguster ses plats typiques ou simplement parcourir ses rues imprégnées d’histoire et de tradition.
Les circuits à faire et les sites à visiter, à ne pas manquer, sont : le Musée et Chapelle Jésuites La Banda qui abrite aussi un marché d’objets d’artisanat local; le quartier de La Quebradita propose un joli parcours de montagne de 10 kilomètres, idéal pour une randonnée à pied ou à cheval, pour s’arrêter et faire un picnic, au sommet d’une de ses collines se trouve la statue du Christ « Redentor » qui domine toute la vallée ; les traditionnelles « estancias » (grands domaines agricoles) où le touriste peut non seulement se loger mais aussi connaître la fromagerie, le procédé de fabrication de leurs fromages, les déguster et les acheter ; et enfin le tour de la vallée : un circuit qui suit toute la Route Provinciale Nº325 et une partie de la Route Provinciale Nº307, où l’on contourne la colline El Pelao, on longe les versants des montagnes Muñoz, Ñuñorco et Mala Mala ; au pied de ces imposantes montagnes se trouve encore les vestiges archéologiques de peuples précolombiens qui occupaient ces lieux.
Pour les passionnés d’aventure un autre endroit incontournable : la Cascada Los Alisos (Cascade les aulnes) située sur l’un des versant du Muñoz. Cette cascade attend les touristes qui après 3 heures de marche tomberont amoureux de ce site paradisiaque. La randonnée commence à la Estancia Las Carreras et promet une expérience inoubliable. Il est conseillé d’y aller en compagnie d’un guide local pour éviter tout ennui.
Tafi del Valle rayonne de part sa tradition dans le domaine de la création artisanale qui a laissé ses empreintes dans toute la vallée. Le voyageur rencontrera lors de ses visites et promenades tous types d’ateliers d’artisans qui proposent leurs produits fait main en laine, cuire, pierre, argile, etc… Pour découvrir en détail cette ROUTE DES ARTISANS à ne pas manquer, entrez à RUTA DEL ARTESANO
Cette petite ville de villégiature propose un choix varié en restauration et logements adapté à tous les goûts et budgets. Ici vous trouverez des centres commerciaux, les services indispensables : une annexe de la Banque « Banco de Tucumán », un hôpital et les urgences qui vous reçoit 24h/24, une station de services, entre autres.
Il y a deux grands événements qui se déroulent dans cette localité, organisés par la ville. En premier lieu : La Fiesta Nacional del Queso - la Fête Nationale du Fromage - qui a lieu au mois de février en hommage à ce produit reconnu comme le symbole de la localité. Divers concours vont permettre de choisir le meilleur fromage tafiniste et de voter pour le plus beau stand d’artisanat local. On pourra apprécier de nombreuses activités équestres autour du dressage: « doma », « enlazada », et le soir, assister à des spectacles de musiques et danses folkloriques dont les artistes sont reconnus aussi bien au niveau régional que national. En deuxième lieu : l’événement à ne pas manquer est le spectacle et la représentation de la Vida y Passión de Dios Hombre - Vie et Passion du Christ, Dieu et Homme - qui se réalise chaque année à Pâques.
El Infernillo (le petit enfert) est la partie la plus haute du circuit des Vallées Calchaquíes, situé à 3042 mètres au dessus du niveau de la mer sur la Route Provinciale Nº307. Ce col est à 130 kilomètres environ de San Miguel de Tucumán, à 22 kilomètres au nord de Tafi del Valle et à 31 kilomètres au sud d’Amaicha del Valle. C’est un petit hameau de montagne où on peut acheter de l’artisanat et quelques spécialités culinaires locales. La beauté de son paysage envoûtera tout voyageur qui aura l’occasion de découvrir flore et faune autochtone.
Ce col représente la porte d’entrée vers le Parque Provincial Cumbres Calchaquíes (Parc Provincial des sommets Calchaquíes, chaîne de montagnes), une zone protégée de grande envergure appartenant à la Province de Tucumán qui possède 82000 hectares.
Un autre site d’une grande beauté naturelle du nord argentin faisant partie du circuit des Vallées Calchaquíes, la localité de Ampimpa.
Situé à 2500 mètres au dessus du niveau de la mer, ce pittoresque petit village tucumano perché sur la montagne, reconnu pour son ciel toujours limpide et étoilé, est le lieu idéal pour l’observation astronomique.
Avec ses 360 jours d’ensoleillement, la localité possède l’un des meilleurs climats de la région et ses villageois en sont fiers.
Ampimpa se trouve à 10 kilomètres de Amaicha del Valle, le village touristique le plus proche par la Route Provinciale Nº307.
Ce qui caractérise ce petit hameau de montagne c’est qu’il est composé d’environ 100 familles issues des peuples originaires diaguitas – calchaquí. Ces familles se consacrent principalement à l’agriculture, la production de fromages et l’artisanat. L’élaboration du « vino patero » (vin fait entièrement de façon artisanale) est aussi une grande particularité de la zone, il ne se fabrique dans aucune autre localité de la province, il est unique.
Ce qui caractérise le plus Ampimpa, est, sans aucun doute, son observatoire astronomique: « une fenêtre vers l’univers », comme il est inscrit sur la pancarte d’entrée ; ce qui invite à vivre une expérience surprenante. On peut observer le soleil et la lune de prêt à travers un télescope qui reflète l’image sur un écran blanc. Grands et petits s’y rendent ; c’est l’opportunité pour les jeunes de découvrir et d’approcher l’astronomie.
L’observatoire astronomique consacre 80 % de ses activités à l’enseignement et l’activité éducative ; son personnel professionnel enseigne aux plus petits toutes les curiosités du système solaire et lunaire. L’idéal, et ce qui est conseillé, est de passer au moins une nuit sur le site afin de pouvoir participer aux observations nocturnes, une expérience unique en son genre. Il y a des visites guidées tous les jours.
Pour contacter l’Observatoire et réserver : (0381) 156092286
Un paysage privilégié, un héritage historique et archéologique grandiose, l’un des meilleurs microclimats au monde ainsi que des années de tradition ; voilà là les atouts principaux qui caractérisent Amaicha del Valle, l’une des destinations incontournable des Vallées Calchaquies.
A 164 kilomètres de la capitale San Miguel de Tucumán et à 2000 mètres d’altitude au dessus du niveau de la mer, Amaicha del Valle jouit d’une température moyenne de 20º C et d’un climat semi aride avec 360 jours d’ensoleillement par an en moyenne. Pour rejoindre cette petite ville de villégiature de grande renommée depuis la capitale San Miguel de Tucumán, le voyageur devra prendre la Route Provinciale Nº 301 ou la Route Nationale Nº 38 pour ensuite récupérer, au niveau de la localité de Acheral, la Route Provinciale Nº 307. A partir de là, il faut faire 60 kilomètres jusqu’à Tafi del Valle et parcourir encore environ 50 kilomètres de pour arriver à Amaicha del Valle.
Chaque année, des centaines de touristes choisissent cette petite ville pour parcourir ses rues et découvrir un patrimoine archéologique sans précédant.
La particularité de son terroir et son climat ont permis le développement d’une activité viticole et vinicole ; ce qui a donné naissance à la première cave à vins Communautaire d’Amérique du Sud, la troisième au monde, appelée Los Amaichas. Elle a commencé son activité en 2011.
L’édifice a été réalisé par les « comuneros » (personne appartenant à la communauté indigène de Amaicha del Valle) ; ils ont utilisé la technique millénaire du « pircado » (assemblage à la main de pierres les unes sur les autres) pour la construction des murs circulaires dont les salles communiquent les unes avec les autres. Une construction qui se caractérise par son interaction et sa relation avec la nature.
Plusieurs architectes originaires aussi bien de Tucumán que d’autres provinces du pays comme Mendoza participèrent à l’élaboration de cette œuvre architecturale. Les experts se sont concertés pour la conception du plan des installations en accord avec les membres de la Communauté indigène de Amaicha. Les matériaux utilisés sont naturellement originaires du coin, extraits des environs.
Par ailleurs, pour tous ceux qui aiment pratiquer un tourisme d’aventure, il y a les excursions en 4x4 dans le désert de Tiu Punco ; en langue quechua cela signifie « la porte du désert » ou « la porte de l’étendue de sable ». Ce site naturel est situé à 20 kilomètres en partant de la place principale de Amaicha del Valle ; on y observe des restes d’arbres pétrifiées et des espèces appartenant à la faune autochtone.
Un autre lieu incontournable est le Dique Los Zazos (retenue d’eau) qui se trouve à 7 kilomètres de la place principale. A partir de ce petit barrage il est possible de continuer 5 kilomètres en prenant le chemin principal pour déboucher sur El Rio Amaicha (la rivière Amaicha). Si vous continuez à pied vous y découvrirez aussi les Cascadas del Remate (Cascades) immergées entre les murs de pierres que forment les gorges. Cet endroit est idéal pour le repos et pour se rafraichir sous une source d’eau naturelle.
A seulement 15 kilomètres environ de la place principale se trouve Las Salinas (les salines) où les habitants s’approvisionnent de sel à des fins curatifs et alimentaires. L’accès aux salines se fait à pied, à cheval ou en véhicule tout terrain dû au chemin sablonneux et parsemé de pierres. Pour cette sortie il est conseillé d’être accompagné d’un guide local.
La Vierge sculptée en bois, située à quelques pâtés de maisons du centre d’Amaicha, est un autre attrait touristique à ne pas manquer. L’œuvre a été réalisée par l’artiste allemand Ludwig Shumacher ; il vécu dans le village le temps de réaliser son œuvre. L’artiste avait déjà réalisé d’autres sculptures similaires en Europe, en Russie et aux Etats-Unis avant de choisir de s’installer dans le nord de l’Argentine. Lorsqu’il quitta Tucumán, Shumacher avait décidé d’entreprendre de nouvelles créations et projets dans d’autres parties du monde.
Selon le sculpteur allemand, la vierge se trouve dans une position inclinée faisant référence à une chute que la main de Dieu évita. Il y a aussi une colombe qui représente le Saint Esprit.
Un classique à ne pas rater : le Musée de la Pachamama au cœur des Vallées Calchaquies. Ce musée reflète les coutumes et traditions ancestrales de la Culture Diaguita – Calchaqui. Il a été inauguré en 1998 et s’étend sur 10.000 mètres carrés. Il possède quatre salles consacrées à l’ethnologie, à la géologie et à l’art : tapis, peintures et le « patio » des sculptures.
Pendant la période de Carnaval, le visiteur pourra participer à la fête de la Pachamama, la fête par excellence de Amaicha. Il s’agit d’une fête qui rend hommage à la Mère Terre et qui a pour origine d’anciens cultes liés à la fertilité du bétail et aux récoltes ; elle a lieu chaque année. Lors des moments festifs il y a l’élection de la Pachamama (la femme la plus âgée), de la Ñusta (celle qui représente la fertilité), du Yastay (le Dieu protecteur des animaux) et l’élection du Pujillay (esprit du petit diable du Carnaval).
Ce village avec la splendeur de ses paysages reçoit le voyageur chaleureusement ; il propose un grand choix de types d’hébergements, une gastronomie locale variée, tout type d’activités touristiques.
Il est difficile d’imaginer que le peuple Quilmes ait occupé ces terres en l’an 800 après J.C et que cela ait été l’un des principaux sites préhispaniques des peuples Calchaquies. Le paysage chargé d’histoire charme le visiteur avec ses massifs montagneux appelés Sierras y Cordón Calchaqui.
Les Quilmes sont les habitants d’une peuplade indigène qui a atteint un grand développement social et économique ; au XVII siècle il y avait 3000 habitants en zone urbaine et 10.000 dans les environs. Au pied de la montagne, le visiteur peut observer les reconstitutions de la zone résidentielle, sur la crête une forteresse et deux tours de chaque côté.
Le voyageur peut parcourir le site accompagné d’un guide local et sera surpris de découvrir chaque détaille et recoin du dernier bastion de la résistance aborigène avant l’avancée espagnole qui prit fin seulement en 1667. 1700 survivants du peuple Quilmes ont été déplacés et menés de force à pied jusqu'à proximité de Buenos Aires (l’actuelle ville de Quilmes) ; parmi lesquels seulement 400 d’entre eux survécurent.
Pour se rendre à la Ville Sacrée de Quilmes en véhicule particulier à partir de Amaicha del Valle il faut prendre la Route Provinciale Nº 307 et parcourir 15 kilomètres environ jusqu’au croisement avec la Route Nationale Nº 40 ; à partir du croisement il faudra parcourir encore 3 kilomètres en direction du nord. Sur le côté gauche de la route un chemin en terre vous permettra d’accéder au site après avoir fait 5 kilomètres. Sans véhicule particulier ou de location il est possible d’engager les services d’une agence de tourisme privée à San Miguel de Tucumán pour réaliser cette excursion à Quilmes. Une autre alternative est de se rendre à Amaicha del Valle en transport en commun et faire appel à un guide local sur place pour réaliser l’excursion et le circuit.
Pour plus d’informations sur les prestataires de services qui réalisent le circuit et l’excursion à Quilmes, cliquez sur ce lien : « PRESTADORES »
Ce petit village est doté d’un environnement paisible qui lui octroie une beauté toute particulière ; ses habitants se caractérisent pour être très accueillants. Il s’agit d’un petit hameau qui se trouve à 196 kilomètres de San Miguel de Tucumán et semble s’être arrêté dans le temps. Pour se rendre à Colalao del Valle depuis Amaicha del Valle, la ville touristique la plus proche, il faut prendre la Route Provinciale Nº 307 ; ensuite il faudra récupérer la Route Nationale 40 puis parcourir encore 20 kilomètres environ pour enfin arriver à ce magnifique endroit situé en pleines Vallées Calchaquies.
Le soleil et le beau temps, voilà les ingrédients que cette localité offre au voyageur qui profitera d’un séjour sans limites.
Ce petit hameau offre de nombreux attraits ; si on le compare à d’autres villages il a su conserver son architecture locale et protéger son environnement naturel en évitant ainsi les inconvénients du rythme urbain et moderne.
Randonnées à pied et/ou à cheval, promenades en vélo, visite de quelques caves à vin, voilà là quelques unes des nombreuses activités à prendre en compte et à faire dans cette localité.
Pour plus d’informations sur LA ROUTE DU VIN entrez dans lien suivant : RUTA DEL VINO
Au mois de janvier on rend hommage aux cultures ancestrales à Los Antigales. Lors de cette fête on y trouve des expositions d’artisanat local, des stands de plats et boissons régionaux ; on peut assister à des défilés de gauchos, des spectacles autour du dressage de chevaux.
Au mois de juillet c’est la Fête du Ponchi, une fête originale. Le « Ponchi » est une boisson populaire à base de lait, d’eau de vie, de sucre et cannelle, on y ajoute un œuf battu. C’est l’occasion d’une célébration pleine de coutumes, danses et boissons.
Colalao del Valle propose comme type d’hébergement : la chambre chez l’habitant qui fait partie du tourisme communautaire qui s’y est développé ; cela offre au voyageur l’occasion de connaître durant son séjour les différents sites archéologiques tout en découvrant les traditions et la culture locale.
Le nom Pichao est originaire de la langue quechua, il provient du mot « pichana » qui signifie « balaie fait de branches ». Ce qui voudrait dire « lieu balayé, propre et paisible ». En langue indigène cela signifie petit village ou lieu tranquille.
El Pichao est un petit village de montagne, il compte peu d’habitants et s’est développé pendant la dernière décennie du XIX siècle ; on y trouve des vestiges de la culture Condor Huasi. Cette localité est située à 202 kilomètres de San Miguel de Tucumán, à 8 kilomètres de Colalao del Valle vers l’ouest en suivant un chemin de terre. Ce petit hameau se trouve à 2200 mètres d’altitude au dessus du niveau de la mer.
C’est un village qui a pour originalité d’être constitué de familles qui subviennent à leurs besoins en élevant leur propre bétail et en cultivant des arbres fruitiers. C’est à partir de ces fruits que les villageois fabriquent de forme artisanale une grande variété de confitures de grande renommée : confiture de coing, de « cayote » (courge spaghettis), de pomme, de figue et de poire ; ces confitures peuvent se déguster accompagnées de cerneaux de noix prévenants des noyés centenaires du Pichao. De là est naît la Fête Provinciale des Confitures Artisanales ; elle a lieu tous les ans au mois de février et c’est l’occasion de faire vivre la culture locale. La fête dure trois jours et les distractions au rythme de la musique folklorique sont accompagnées des saveurs d’une infinité de plats régionaux. .
El Pichao propose des hébergements répartis dans des « fincas » (petite ferme) où s’est développée la pratique d’un tourisme rural et culturel ; on peut visiter le site archéologique Condor Huasi et/ou faire de la randonnée aux alentours.
Talapazo est un petit hameau de montagne situé à 7 kilomètres à l’ouest de la Route Nationale Nº 40 et fait parti du circuit des Vallées Calchaquies. L’entrée du village se trouve à 26 kilomètres de Amaicha del Valle sur la Route Nº 40 et à 6 kilomètres environ au sud de Colalao del Valle.
Dans cette communauté environ 24 familles y habitent et se consacrent à l’agriculture : culture de pomme de terre, de courge, de caroubier; ils se consacrent aussi à la récolte d’une infinité d’herbes aromatiques et médicinales que poussent naturellement dans les environs. Les villageois élèvent également des chèvres et quelques moutons ; ils ont commencé, il y a peu, à développer des activités qui ont trait au Tourisme Rural et communautaire.
L’idée et l’obejtif, à travers la pratique de ce type de tourisme, est que le voyageur puisse intégrer la vie quotidienne des habitants et participer aux activités du village comme par exemple traire le lait des chèvres, observer l’élevage des animaux ou l’élaboration des confitures et du vin. Le village à une capacité d’hébergement pour 24 personnes, il possède un « quincho » (endroit de la maison consacré traditionnellement au « asado » : tout type de viandes cuites « à la parilla » : au barbecue) pour la préparation des repas et plats typiques. Il est impératif de réserver avec anticipation afin que les repas soient préparés d’avance car le flux de touristes n’est pas constant.
Un lieu incontournable de ce petit hameau de montagne est le site archéologique qui se trouve à l’entrée du village, à 200 mètres de la route où l’on peut observer des restes de poteries, de mortiers et de « pircas » (mur ou haie par assemblage de pierres les unes sur les autres dont la technique est ancestrale).
Le visiteur peut aussi faire de la marche à pied en empruntant le Circuit de la Mine où l’on récupérait jusqu’à l’an 2000 un minéral, le mica, et quelques pierres précieuses.
Dans ce village vous trouverez un très bon vin artisanal produit par les villageois : le Coplero.
Les habitants de ce charmant petit village invitent le voyageur à connaître ses coutumes, à partager son petit déjeuner de campagne, à participer aux activités quotidiennes pour préserver leur mode de vie en pratiquant, par exemple, le troc en échangeant un produit pour un autre où chacun participe ainsi au bien commun.
Le premier circuit que tout visiteur doit, sans aucun doute, découvrir est celui de la Ville Historique où il pourra s’immerger dans les racines de la province qui vit naître dans ses rues l’Indépendance de l’Argentine. À travers ce parcours il pourra admirer les principaux bâtiments publics du nord de l’Argentine comme par exemple la Maison Historique, la Place de l’Indépendance, musées et galeries d’art, églises imprégnées d’histoire et petites ruelles pavées aux couleurs locales parmi tant d’autres sites.
Le musée a été inauguré en 2017. A l’intérieur, on peut y apprécier une partie de l’œuvre scientifique du Docteur Lillo et découvrir le contexte historique de l’époque ainsi que les disciples qui l’on succédé. La mise en place de ce musée s’est faite en deux étapes : tout d’abord la restauration de la maison où le Docteur Lillo vécu, ensuite l’installation muséographique.
Une partie du musée conserve les différentes pièces où le naturaliste vivait et exhibe objets personnels, maquettes, mobilier et photographies de ce que fut sa demeure. D’autres salles présentent d’autres grands naturalistes qui ont parcouru notre territoire pour faire de la recherche, les collaborateurs et successeurs de Miguel Lillo. On y trouve une importante collection qui faisait partie de sa bibliothèque personnelle, huit mille volumes dont certains exemplaires datent du XVI siècle.
Adresse : Rue Miguel Lillo au Nº 251 - San Miguel de Tucumán
Téléphone :+54 (0381) 433 0868
Courriel : fundacion@lillo.org.ar
En 2016 la ville historique de l’Argentine a célébré les 200 ans de la déclaration de l’Indépendance du pays. Un monument a été érigé à cette occasion en hommage à ce grand moment historique national, il se trouve au Nº 1600 de l’avenue Mate de Luna, l’une des principales voies de communication de la ville.
Cette œuvre colossale formée de deux colonnes de béton de plus de 20 mètres de haut représente le drapeau argentin ; il y a aussi deux structures en acier qui montrent des chaînes cassées symbolisant la liberté.
Au pied du monument une urne appelée « la capsule du temps » a été enterrée dans laquelle a été placé un livre signé par plus de mille tucumanos ; il sera déterré à l’occasion des festivités du tricentenaire de l’Indépendance.
Ce qui caractérise aussi ce monument c’est qu’il se trouve juste face au parc Avellaneda, le « poumon ouest » de la ville, et traversé par l’une des principales avenues de la ville.
Cette place représente le cœur de la ville, un espace public traversé par les rues : 25 de Mayo (25 Mai), San Martin, Laprida et 24 de Septiembre (24 Septembre). Sur cette place on appréciera des exemplaires d’arbres emblématiques de Tucumán : « lapachos », « laureles » (lauriers), « tarcos », « ibirá », « pica » et une double rangée d’orangers qui entourent la place.
La place a été construite à l’époque coloniale où se trouvaient jadis le siège du Gouvernement provincial et la Cathédrale. Avec le temps, elle s’est agrandie et est devenue le parcours obligé de tous, le lieu le plus fréquenté de la ville. Entourée de bars et de musées, la place conserve de nos jours encore cette physionomie. Les bâtiments qui l’encerclent la rendent unique car ils représentent différentes époques montrant chacun son style architectural.
Ce qui caractérise cette place est la statue de la Liberté qui s’élève au centre ; une œuvre de Lola Mora, sculpteur originaire de Tucumán ; l’artiste réalisa cette statue à la demande du président de l’époque Julio Argentino Roca. A l’occasion du centenaire de l’Indépendance on lui choisi comme emplacement la place ; inspirée du modèle de Victoria de Samotracia ; la statue représente un corps de femme couvert d’une robe qui vole au vent et se libère de ses chaînes, symbole de liberté.
On trouve aussi sur cette place une fontaine datant du XIX siècle.
Le siège du Gouvernement provincial se trouve juste à l’angle et face à la place de l’Indépendance, au croisement des rues « San Martin » et « 25 de mayo » (25 mai) ; c’est bien évidement le bâtiment public du plus haut rang. Il a été construit entre 1908 et 1910 sous la demande du Gouverneur Luis F. Nougués et inauguré le 9 juillet 1912. Il y a quelques années il a été déclaré Monument Historique National.
Avec l’arrivée et le développement de l’industrie sucrière, Tucumán est devenue la plus importante province du Nord de l’Argentine ; à cette époque la ville manquait de bâtiments suffisamment imposants, il fut décidé alors de remplacer l’édifice du « Cabildo » (conseil municipal) par la « casa de Gobierno » (siège du Gouvernement).
Pour mettre en évidence de façon symbolique son rôle public et officiel, le style architectural de « la casa de Gobierno » marie le baroque français au classicisme italien.
Des centaines de personnages illustres au niveau national et international entrèrent dans son majestueux Salon Blanc ; une raison de plus pour laquelle le voyageur aura envie de connaître ce bâtiment.
Dans le hall d’entrée, couronné par un lustre en bronze et en marbre repose les restes de l’illustre personnage Juan Bautista Alberdi, originaire de Tucumán.
Quand la nuit tombe, les lumières illuminent la façade de la « Casa de Gobierno », c’est la carte postale parfaite du « casco » (partie centrale et ancienne) de la capitale.
Adresse : Rue 25 de Mayo au Nº 90 - San Miguel de Tucumán.
Téléphone : (0381) 4844000
Au cœur de la ville, face à la place principale, se trouve cette belle et grande demeure qui a appartenu à Don Ángel Padilla et son épouse Lastenia Frías, une famille traditionnelle de Tucumán.
Construite en 1860 elle est l’un des exemples les plus frappants de l’architecture italienne de l’époque avec ses pilastres adossés d’ordre corinthien, ses moulures ornées d’un motif végétal, ses arcs en plein cintre.
Cette grande bâtisse est un exemple de maison connue sous le nom de « casa chorizo » (maison allongée) avec quinze chambres qui entourent quatre « patios » successifs ; le second « patio » possède un puits. Un siècle d’histoire s’est déroulé entre les murs de cette grande demeure. À ses débuts la maison à été divisée en deux ; de nos jours il ne reste que le côté nord de la maison. Depuis 1976 elle a été transformée en musée.
A l’intérieur une collection d’œuvres exhibe des pièces d’art décoratif, d’art oriental, des pièces authentiques d’Europe, d’Orient et d’Egypte, des peintures d’artistes comme Molenaer, Castiglioni ou Falcucci ; des meubles qui appartenaient à Don Ángel Padilla et à d’illustres personnages de l’histoire de Tucumán.
En 2001 la Maison Padilla a été déclarée Monument Historique National.
Adresse : Rue 25 de Mayo au Nº 36 – San Miguel de Tucumán
Téléphone : (381) 4319147
Courriel : museocasapadilla@gmail.com
Cette maison située au Nº 400 de la rue 24 de Septiembre (24 septembre) montre clairement que Tucumán a été influencé par l’architecture française et plus particulièrement par le style appelé « Petit Hôtel ». Ce pittoresque édifice a été construit en 1911 par l’architecte José de Bossols et fut la résidence du Gouverneur Luis F. Nougués.
La maison possède 4 étages qui divisent la maison en 4 parties fonctionnelles.
En 1972 la maison a été acquise par la Province pour inaugurer le Secrétariat du Tourisme. Dans cet édifice se trouve actuellement l’office du tourisme appelé « Ente Autárquico Tucumán Turismo » ; le touriste peut donc s’y rendre pour demander toute information dont il aurait besoin pour son séjour à Tucumán.
Adresse : Rue 24 de Septiembre au Nº 484
Téléphone : (0381) 4222199, numéro interne : 109
Courriel : informes@tucumanturismo.gob.ar
Au coin de la rue 24 de Septiembre et de la rue Congreso, juste en face de la place de l’Indépendance, se trouve l’une des trois églises les plus anciennes d’Argentine : la Cathédrale de Tucumán, une icône qui renferme une partie de notre histoire.
Construite en l’an 1685 lors de la fondation définitive de San Miguel de Tucumán, elle n’était alors qu’une humble construction en « adobe » (terre crue) au toit à deux versants. Au début du XIX siècle les rénovations commencèrent sous la direction de l’architecte français Pedro Delgare Echeverri qui donna au bâtiment son style néoclassique, ce style perdure de nos jours. Les sommets de ses tours sont couronnés de coupoles, dans l’une d’elle se trouve l’horloge qui appartenait au « Cabildo » (conseil municipal) de Tucumán.
Il est intéressant de remarquer que le temple conserve encore la croix en bois datant du début de la fondation de l’église et qu’il garde aussi les restes de deux grands personnages de l’histoire argentine : le général Gregorio Aráoz de Lamadrid et l’abbé Eusebio Colombres.
Cette ancienne bâtisse se trouve au Nº56 de la rue Congreso, on l’appelle aussi Musée Historique Provincial. Cette maison a été construite entre 1836 et 1837 par Pedro Etcheberry, français, pour devenir la résidence du gouverneur José Manuel Silva. Dans cette demeure naquit le neveu du gouverneur, Nicolás Avellaneda, qui fut président de la République argentine de 1874 à 1880.
Elle est l’une des rares bâtisses de cette époque encore intacte ; elle témoigne de la disparition du style baroque et l’apparition du style néoclassique, une architecture simple en décoration qui met en valeur les balustrades des balcons. Un splendide escalier en bois de « quebracho » taillé et sculpté permet de communiquer avec l’étage supérieur.
« La maison aux cent portes », on l’appelait ainsi, fut le siège d’un grand nombre d’événements d’ordre social et politique et a été déclarée Monument Historique National en 1941.
C’est en 1976 que cette maison est devenue le Musée Historique Provincial Nicolás Avellaneda. Le musée possède onze salles consacrées entièrement à l’histoire de Tucumán ainsi que son développement social, politique et économique depuis la première fondation de la ville à Ibatín en 1565 jusqu’à l’emplacement actuel à La Toma en 1685. Parmi les objets exposés qui font partie du patrimoine du musée on y trouve des jarres, des armes, des vêtements, des documents, des « pucos » (plats) et toutes sortes d’outils ayant trait à l’agriculture.
Un incontournable du musée, surtout à ne pas manquer : les œuvres de Lola Mora. L’artiste originaire de Tucumán a représenté et dessiné au fusain les visages de vingt cinq gouverneurs qui ont participé à la vie politique de Tucumán et du pays.
Adresse : Rue Congreso au Nº 56 - San Miguel de Tucumán
Téléphone : +54 (381) 4311039
Courriel : museoavellaneda@gmail.com
Le Musée d’art sacré a été fondé en 1968, c’est le musée de la Cathédrale. Depuis 2001 il a un nouveau siège et appartient à l’archevêché de Tucumán.
Les pièces que vous verrez exposées reflètent l’histoire de l’église catholique et de la société tucumana du XVII siècle à nos jours. La plupart de ces objets représente la fusion de deux cultures : la culture espagnole et la culture indigène. Le musée fut créé dans le but de récupérer des pièces abandonnées et abimées appartenant à diverses églises et chapelles sous le Concile du Vatican II pour ainsi les préserver et les faire connaître aux futures générations.
Le musée possède cinq salles où se trouve exposés des peintures, des sculptures, de l’argenterie, du mobilier, entre autres. Certaines de ces pièces appartiennent à différentes cultures : l’art américain, métisse, européen et argentin. Parmi les œuvres de très grande valeur vous trouverez : un ancien tableau du Haut Pérou qui représente la Vierge du Rosaire de Pomata, une peinture néoclassique de la Conversion de San Pablo (Saint Paul), divers objets qui appartenaient aux abbés de Tucumán, des objets de l’époque coloniale et de belles antiquités ; tout comme l’image en bois de Saint François de Paula de l’époque coloniale, la chasuble brodée datant du XVIII siècle qui appartenait à l’église de Sainte Marie Madeleine de la Compagnie de Jésus à Tucumán et un prie-Dieu qui fut utilisé par le Pape Jean Paul II lors de sa visite à Tucumán en 1987.
Dans le jardin vous verrez exhibé un mural intitulé « La Passion », une œuvre réalisée exclusivement pour le musée par l’artiste peintre tucumano Isaías Nougués en 2011.
Dans la dernière partie du musée une nouvelle salle a été créée conçue pour les expositions temporaires et itinérantes. Le musée possède aussi deux nouveaux muraux : « La Sainte Famille » et la « Crucifixion » ; deux œuvres du peintre et dessinateur Juan Antonio Ballester Peña.
Adresse : Rue Congreso au Nº 53 - San Miguel de Tucumán
Téléphone : +54 (0381) 4211213
Courriel : tucuman@museoartesacro.arnetbiz.com.ar
Elle se trouve au Nº 65 de la rue Congreso, née en 1880 sous l’élan de jeunes diplômés de l’Ecole Nationale ; dès ses débuts elle s’est orientée vers les projets culturels et éducatifs. Etant l’institution culturelle la plus ancienne de la province, elle a formé plusieurs générations tucumanas et a reçu de grands intellectuels du XIX et XX siècles.
C’est ici que Juan B. Terán, alors président de la Société, annonça son intention de créer une université ; le projet commença en 1914 donnant lieu à l’Université Nationale de Tucumán.
De nos jours elle fonctionne comme bibliothèque publique.
Il s’agit là du monument le plus vénéré d’Argentine ; c’est en ce lieu que se proclama l’indépendance nationale le 9 juillet 1816.
Elle est située en plein centre ville ; cette construction datant de la fin du XVIII siècle a appartenu a Francisca Bazán de Laguna et constitue, sans aucun doute, l’un des lieux historiques les importants d’Argentine.
A travers le temps la maison a souffert des démolitions et des rénovations ; il ne reste comme partie originale et authentique de la construction que le Salon de la prestation de serment (Salon de la Jura). Elle a été déclarée Monument Historique National en 1941 et reconstruite en 1943 par l’architecte Mario José Buschiazzo ; depuis cette date elle abrite le musée de l’Indépendance argentine.
D’une valeur inestimable pour tous les argentins, le musée garde entre ses murs un patrimoine composé d’objets de la période coloniale, des guerres de l’indépendance et des objets du XIX siècle. Sa mission principale est celle de transmettre et communiquer l’événement historique qui s’acheva par la déclaration de l’Indépendance de l’actuelle République Argentine. Ses expositions permanentes sont les suivantes : la période coloniale – Tucumán et l’époque coloniale – Révolution et Guerres d’indépendance – Histoire de la Maison Historique de l’Indépendance – Orfèvrerie « criolla » (articles d’artisanat locaux) - Le Congrès de Tucumán - Les parlementaires de 1816 et la Salle de la prestation de Serment de l’Indépendance.
Dans ces deux « patios » on peut observer plusieurs espèces d’arbres et plantes comme le jasmin « de leche », le « arrayán », le jasmin paraguayen, le « lapacho » rose, l’oranger amer, le caroubier blanc, entre autres.
On peut aussi apprécier la présence de soldats de l’armée argentine portant l’uniforme historique du Régiment de l’Infanterie de Montagne 10 Lieutenant Général Racedo qui selon la loi Nationale 24024 sont les gardiens de la Maison Historique.
Les guides du musée son bilingues ; vous y trouverez aussi une bibliothèque dont l’entrée est libre et gratuite, un centre de documentation et archives dont il est nécessaire de se renseigner pour les heures d’ouverture ; on y propose aussi des ateliers éducatifs. Vous trouverez également une boutique d’objets d’artisanat, des souvenirs faisant allusion à Tucumán.
Un incontournable du musée : le jeu de sons et lumières de l’Indépendance, un spectacle audiovisuel qui permet de faire un parcours historique et montre les moments importants de la déclaration de l’Indépendance de la Nation Argentine. Le touriste est invité à se promener dans la Maison de l’Indépendance lors des projections d’images et de lumières à l’intérieur du musée pendant que se raconte l’histoire de l’époque.
Le spectacle sons et lumières se déroule de mardi à dimanche ; à 19h30, 20h15 et 21h00.
Adresse : rue Congreso au Nº 151 - San Miguel de Tucumán
Téléphone : +54 (0381) 4310826
Elle se trouve au Nº 65 de la rue Congreso, née en 1880 sous l’élan de jeunes diplômés de l’Ecole Nationale ; dès ses débuts elle s’est orientée vers les projets culturels et éducatifs. Etant l’institution culturelle la plus ancienne de la province, elle a formé plusieurs générations tucumanas et a reçu de grands intellectuels du XIX et XX siècles.
C’est ici que Juan B. Terán, alors président de la Société, annonça son intention de créer une université ; le projet commença en 1914 donnant lieu à l’Université Nationale de Tucumán.
De nos jours elle fonctionne comme bibliothèque publique.
Elle porte aussi le nom de « Paroisse de la Victoire ». Située à l’angle des rues : 24 de Septiembre et Virgen de la Merced cette église fut la deuxième église à être construite lorsque la ville de Tucumán commença à se développer.
A l’origine il s’agissait d’une modeste chapelle ; son pitoyable état de conservation fit qu’en 1834 on décida de construire une nouvelle église, juste à côté de l’ancienne. L’ancienne, trop vétuste, ferma ses portes en 1916 ; vingt six ans plus tard elle fut entièrement démolie pour donner place à la nouvelle construction du temple actuel connu sous le nom de « Eglise de la Merced ».
De style néocolonial elle possède un intérieur très harmonieux qui évoque son histoire. La niche de la basilique a été déclarée Monument Historique National ; elle abrite l’image de Notre-Dame de la Merced proclamée « Générale de l’Armée argentine » par Manuel Belgrano. Le 24 septembre 1812 Manuel Belgrano alors chef de l’Armée du Nord implora Notre-Dame de la Merced avant de combattre l’Armée Réaliste sur le terrain de Las Carreras (l’actuelle place Belgrano). Après son triomphe le Général donna comme offrande son bâton de commandement à la Vierge et lui rendit hommage. A partir de cet événement historique le temple fut nommé « Paroisse de la Victoire » et chaque année à cette même date on continue à lui rendre hommage lors d’une procession massive. On y trouve à l’intérieur, précieusement gardé, le bâton de commandement au manche en or que le Général donna en fin de bataille.
Adresse : rue 24 de Setiembre au nº 253 - San Miguel de Tucumán
Téléphone : +54 (0381) 4215965.
Il s’agit d’un ancien « petit hôtel » possédant une belle façade construit en 1913, situé au nº 31 de la rue Laprida, juste face à la place de l’Indépendance. Il contient plusieurs salles d’expositions dans le but de présenter tout type d’activités culturelles. De nos jours le Centre Culturel Rougés appartient à la Fondation Dr Alberto Rougés de l’Institut Miguel Lillo.
Cette maison a été conçue au XX siècle par l’architecte José de Bossols, originaire de l’île de Mallorque. À l’intérieur on appréciera la qualité des matériaux à vue : parquet incrusté en bois de chêne, charpente en bois et plafond orné de stuc aux motifs décoratifs.
Téléphone : +54 (0381) 4227976
Il s’agit d’un bâtiment imposant qui appartient à l’ancienne Banque de la Province de Tucumán. Il se trouve au coin de la rue Laprida et rue San Martín, face à la place de l’Indépendance. Il fut construit en 1928, dessiné par l’architecte argentin Alejandro Virasoro. De nos jours l’immeuble est occupé par les bureaux du Secrétariat de « Hacienda ».
Le Secrétariat de la Culture l’utilise aussi comme siège pour l’organisation de ses manifestations et événements culturels. Vous pouvez assister actuellement au spectacle « Tina, rumeur d’une nation ». Il s’agit à la fois d’un spectacle musical et d’une pièce de théâtre où les acteurs jouent sur scène mais où apparait des personnages en hologramme sur une scène tournante, faisant de ce spectacle une prouesse technologique attrayante qui fascine le public où l’on revit des moments importants de l’histoire argentine.
Parfait exemple d’architecture appartenant à la renaissance espagnole, ce bâtiment se trouve dans la rue San Martín, face à la place de l’Indépendance ; il fut la demeure de Féderico Helguera, gouverneur de la province à deux reprises.
Actuellement l’édifice, en parfait état, est le siège de la Fédération Economique de Tucumán et possède plusieurs salons et salles d’expositions ainsi qu’un auditorium pouvant accueillir 200 personnes.
Téléphone : +54 (0381) 4228833
Cette construction date de 1920, sa façade présente différents styles : classique, viennois et art nouveaux ; elle est située sur la rue San Martín, face à la place de l’Indépendance. L’Hôtel Plaza, l’icône de la ville, prétendait être l’un des plus importants du nord argentin, occupait cet édifice.
Après plusieurs décennies de grande prospérité l’hôtel ferma ses portes et fut le siège des bureaux du Système de Santé.
De nos jours, dans l’objectif de préserver ce patrimoine, il est le siège de l’Université San Pablo – T.
Face à la place principale, sur la rue San Martín, se trouve un imposant édifice à trois étages conçu et construit par Luis Martín et Ricardo Lambertini. À ses débuts ce fut le centre du « club social » connu sous le nom de « El Círculo » qui ensuite fusionna avec un autre club pour donner naissance au « Jockey Club de Tucumán ». Jusqu'à présent se trouve installés les bureaux présidentiels, des salons d’exposition, une salle des fêtes et à l’étage inférieur un restaurant de grande renommée.
Cette construction à l’élégante architecture académique française surprend par son imposante beauté qui perdure à travers le temps.
Téléphone : +54 (0381) 4975008
Cette imposante construction a été inaugurée l’an 1939, de style impérial monumental, elle se trouve sur la rue San Martín, face à la place de l’Indépendance ; depuis ses débuts elle fut le siège de la Caisse D’Epargne Populaire, une entité économique de grande importance pour la province de Tucumán. Quatre décennies plus tard des travaux d’agrandissement on été réalisés avec une voie d’accès qui donne sur la rue 25 de Mayo.
Elle possède un salon qui permet de recevoir 400 personnes et la possibilité de présenter tout type d’événements.
Téléphone : +54 (0381) 4221435
Ce bâtiment a été conçu et dessiné par Alberto Prebisch, originaire de Tucumán, inauguré en 1946 ; il se trouve sur la rue San Martín, face a la place de l’Indépendance. Le cinéma a ouvert ses portes pendant 46 ans où l’on pouvait assister aux premières de grands films.
Après la fermeture du cinéma en l’an 1992 il y eu une église jusqu’en l’an 2011 ; le gouvernement de Tucumán décide alors de l’exproprier afin de restaurer le bâtiment et de lui donner une nouvelle vie.
Devenu ainsi le Théâtre Mercedes Sosa pouvant accueillir 1700 personnes il est aujourd’hui le plus grand théâtre de la province de Tucumán. Cette imposante œuvre architecturale restaurée et revalorisée conserve sa façade d’origine. Le Théâtre Mercedes Sosa a été inauguré le 2 avril 2014, on lui attribua son nom en hommage et en honneur à la grande artiste tucumana Mercedes Sosa (1935 – 2009).
Téléphone : +54 (0381) 414994
Après avoir appartenu successivement aux jésuites puis aux dominicains le temple finit par faire partie de l’ordre des franciscains. C’est là un incontournable monument à visiter dans le circuit de la Ville Historique, il se trouve au coin de la rue 25 de Mayo et de la rue San Martín. Avec émotion le visiteur approchera le poids historique incontestable que contient l’enceinte de ce temple. Effectivement, se fut ici que divers parlementaires se sont hébergés en 1816, l’année où fut déclarée l’indépendance argentine ; c’est ici aussi le lieu où les troupes militaires de Manuel Belgrano et de San Martín se réfugièrent.
Ce prestigieux monument abrite des reliques d’une extrême importance comme le premier drapeau national présenté dans le nord du pays, la table et les fauteuils que les parlementaires ont utilisés, des objets appartenant aux soldats de l’armée du Nord et des Andes, ainsi que des dizaines d’objets d’une valeur inestimable.
C’est en 1964 que le temple a été déclaré Monument Historique National. Quant au couvent, créé en 1902 sur l’ancien collège jésuite, il a été déclaré, lui aussi, Monument Historique National, en 1989.
La demeure fut construite aux alentours de 1730, elle est l’une des maisons les plus anciennes représentant l’architecture du nord. Le prête Felipe Martínez de Iriarte hérita la maison et en 1760 il fonda l’aumônerie. Quelques années plus tard, l’Évêque Colombres, malade, y séjourna.
En 1929 le gouvernement de Tucumán acquiert la propriété pour en faire le siège du Musée de la Police. Finalement, c’est en 1943 que le Musée Folklorique ouvrit ses portes.
Bien qu’il ne reste que la moitié de la construction originale, la maison possède plusieurs « patios » à l’architecture coloniale typique de toute l’Amérique latine. L’architecture de la façade et la « galería » (terrasse couverte) ont été modifiées après la Révolution de Mai. C’est en l’an 2001 que la maison fut déclarée Monument Historique National.
La collection du musée présente un grand nombre d’objets d’artisanat populaire et folklorique de Tucumán et du nord de l’Argentine. Les pièces exposées sont réalisées à partir de matériaux divers ; cela permet de montrer l’importance et la qualité de l’élaboration de ces objets fait main. Des objets travaillés en bois, des pièces en cuir, des poteries fabriquées par les indiens Chané font partie de cette collection. Il y a aussi la collection d’orfèvrerie et argenterie « criolla », des objets qui ont trait à la religion ou à la vie quotidienne, par exemple des « mates » et des jarres.
La collection de tissus présente les « randas » fabriquées à Monteros (forme artisanale et particulière de tissage); des tapis, des couvertures, des « peleros » (accessoire en laine pour chevaux) et des « ponchos ». Le musée expose également des instruments de musique où l’on pourra apprécier les techniques de fabrication préhispaniques et hispaniques utilisées : « cajas », « bombos legüeros », « anatas », « quenas », « sikus », « erkes », « charangos », guitares, harpes… Ces instruments de musique sont encore utilisés lors des fêtes et rituels populaires.
Le musée présente une salle entièrement consacrée à l’artiste tucumana Mercedes Sosa, grand symbole de la musique folklorique.
Adresse : rue 24 de Septiembre au nº 565 - San Miguel de Tucumán
Téléphone : +54 (0381) 4218250
Courriel : museofolklorico.tucuman@gmail.com
Page Web: http://www.enteculturaltucuman.gov.ar
Le Musée des Beaux Arts Timoteo Navarro a comme objectif principal de créer des espaces de communication, de faire de la recherche, de diffuser et mettre en valeur le patrimoine artistique de la Province de Tucumán ; il prétend aussi devenir une institution de référence dans le domaine des arts visuels au niveau national.
En 1915 le gouverneur de Tucumán, Ernesto Padilla, a lancé la création du « Musée de la Province » inauguré un an plus tard dans le cadre des festivités du Centenaire de l’Indépendance. Le musée a été déplacé à plusieurs reprises dans différents endroits jusqu’à trouver son emplacement actuel où il se trouve depuis 1977.
La construction commença en 1908 dans le but d’installer la banque de la province de Tucumán. L’édifice est un projet de l’architecte belge Alberto Pelsmaekers et construit par la compagnie des Frères Médici. Influencé par l’architecture française académique ce bâtiment il est l’un des plus importants de Tucumán. Pendant longtemps il fut le siège du conseil de l’Education et de la Direction Générale de la Culture ; c’est en 1977 qu’il fut destiné alors à être le Musée des Beaux Arts. A ses débuts le musée s’appelait « Lola Mora », en 1986 il a été rebaptisé pour porter son nom actuel. L’édifice datant des premières décennies du XX siècle est une référence parmi les principales œuvres architecturales publiques de toute la province. En 2001 le musée a été déclaré Monument Historique National.
Plus de 800 pièces constituent le patrimoine du musée, parmi lesquelles se trouve de magnifiques sculptures, dessins, peintures et photographies ; ces chefs d’œuvres ne sont pas exhibés de façon permanente, ils sont exposés à tour de rôle. La collection présente de grands artistes locaux mais aussi nationaux et internationaux du XIX, XX et XXI siècles comme : Timoteo Eduardo Navarro, Benito Quinquela Martín, Leopoldo Presas, Lajos Szalay, Atilio Terragni, Edmundo González del Real, Sixto Aurelio Salas, Lino Enea Spilimbergo, Antonio Berni y Roberto Koch.
Courriel : museotimoteonavarro@gmail.com
Adresse :rue 9 de Julio au nº 44 - San Miguel de Tucumán
Téléphone : +54 (0381) 4227300
Ce circuit dans le sud de la province permet au visiteur de découvrir les villes florissantes de Tucumán et de s’imprégner de l’histoire de chacune d’elle ; c’est le cas de Lules, Monteros, Concepción, Simoca (réputée pour être la capitale du « Sulky » un attelage traditionnel qui sert de véhicule tiré par un cheval). Ces villes se sont développées et ont su garder leurs traits distinctifs. Autres incontournables du circuit sud : les vestiges de la Ciudacita et le parc Cochuna.
Il s’agit d’un département situé au sud de Tucumán. Il offre aux voyageurs d’innombrables possibilités de découvrir les merveilles qui y sont cachées. Considéré comme la porte d’entrée ou porte de sortie du sud de la province de Tucumán ce département conserve encore une beauté singulière, sa faune autochtone et une culture très marquée. La ville principale du département s’appelle aussi La Cocha ; c’est à partir de cette ville vous pourrez parcourir le reste du département.
Pour aller à La Cocha depuis San Miguel de Tucumán vous pouvez prendre la Route Nationale Nº 38 puis parcourir 130 km environ vers le sud.
Parmi les nombreuses activités culturelles que propose La Cocha il y a le festival « La Cocha canta a su tierra » - La Cocha chante à son terroir - Ce festival se déroule au mois de septembre et offre un grand spectacle folklorique. A Pâques, tout comme dans diverses localités de la province de Tucumán, vous pouvez assister à l’œuvre artistique et théâtrale : « La Pasión de Cristo » - la Passion du Christ – ainsi qu’au défilé traditionnel en commémoration au « 25 mai ».
Le voyageur pourra apprécier la diversité des paysages, les particularités géographiques et leur biodiversité : des plaines verdoyantes, les fameuses « yungas » (forêts subtropicales) qui caractérisent Tucumán, des zones montagneuses à environ 2000 mètres d’altitude avec leur flore et faune. Pendant toute l’année le visiteur pourra profiter d’un climat agréable, tempéré et chaud.
Tout le département de La Cocha offre des lieux surprenants et inédits pour les sportifs et la pratique d’un tourisme d’aventure. Par exemple : faire du trekking dans les tunnels de Rumi Punco. Ce sont d’anciens tunnels qui ne sont plus en fonctionnement depuis plus d’un demi siècle, situés à l’extrême sud du département. Historiquement ils faisaient partie d’un grand projet de construction d’une voie ferrée qui allait non seulement unir Tucumán aux provinces de Catamarca, Salta et Jujuy dans la région Nord de l’Argentine mais aussi s’étendre au Chili. Le but était d’apporter de grands bénéfices économiques et participer au développement de toute la région. Ces gigantesques constructions font partie de nos jours du décor de cette localité, devenues un grand attrait touristique, un circuit incontournable en pleine nature rempli d’histoire.
Pour rejoindre les tunnels : allez jusqu’à la localité de Rumi Punco située dans la commune du même nom. Rumi Punco est le dernier hameau situé juste à la limite avec la province de Catamarca. Ensuite, il faut parcourir 5 kilomètres environ pour atteindre le premier tunnel. Vous arriverez alors aux barrages numéro 1 et 2 où passe la rivière Huacra et où vous pourrez apprécier de curieuses chutes d’eau et cascades.
La Cocha propose aussi aux adeptes d’aventure extrême la cascade la plus haute du nord de l’Argentine. Il existe en tout trois belles cascades. La première cascade appelée San Ignacio – Los Pizzaro atteint 80 mètres de haut ; c’est une merveille de la nature pour tous ceux qui voudront bien s’y rendre.
Vous pouvez aller admirer les cascades en partant de la place principale de La Cocha et en prenant la Route Provinciale Nº 334 en direction de l’ouest. Après avoir fait 7 kilomètres environ vous arriverez alors au barrage Los Pizarro (là où les gens du coin vont pécher). A partir du barrage, il y a environ une heure de marche pour voir les cascades et rejoindre ce merveilleux site naturel. Aux pieds des cascades vous découvrirez une lagune d’eau cristalline, ce site naturel est un trésor caché du sud de la province de Tucumán.
Il est vivement conseillé de se faire accompagner d’un guide local pour découvrir ce site. Pour plus d’informations contacter la Mairie de La Cocha (numéro de téléphone : 03865 – 496506. Bureau de la Direction de la Culture et du Tourisme – composez ou demandez le : 314).
« Las Ruinas del Castillo » - Les Vestiges du Château – est un autre arrêt obligé à La Cocha. Ces vestiges se trouvent à 200 mètres de la Route Nationale Nº 38, côté ouest de la ville ; ils invitent le voyageur à suivre les traces d’une partie de l’histoire de cette belle localité. C’est sur ce fameux site que s’organisa les premiers concerts et festivals de musique et danse folklorique de la localité.
Comme autres attraits d’intérêt touristique dans la ville il est important de signaler la Bibliothèque populaire « 25 de mayo » - 25 mai – ainsi que l’Eglise « San José Obrero » – Saint Joseph Ouvrier – et la nouvelle gare routière très bien aménagée pour recevoir les touristes.
L’église jésuite San Ignacio – Saint Ignace - a été déclarée Monument Historique National, c’est un bel héritage datant du XVII siècle. Ce monument très bien conservé raconte une partie de l’histoire de cette congrégation installée dans le sud de la province de Tucumán. Chaque 31 juillet on y célèbre la fête de Saint Ignace de Loyola.
Il y a d’autres raisons pour lesquelles le voyageur sera enchanté de son séjour dans ce département situé au sud de Tucumán : l’accueil chaleureux de ses villageois, la richesse des activités agricoles et des traditions qui s’y perpétuent.
Ce petit hameau de montagne se trouve dans le département de La Cocha, à 126 kilomètres au sud de la capitale de Tucumán. Depuis la capitale il vous faut prendre la Route Nationale Nº 38 jusqu’à Juan Bautista Alberdi situé à 110 kilomètres de San Miguel de Tucumán ; à partir de là prendre la Route Provinciale Nº 308 jusqu’à Villa Batiruana qui se trouve à 10 kilomètres seulement de Juan Bautista Alberdi.
Dans cette localité il y a un complexe hydroélectrique où ont été édifiés des logements pour les ouvriers qui construisaient à l’époque le barrage Escaba. Dans les années 90 la construction du barrage fut terminée et un projet de récupération de ces logements vu le jour.
De nos jours, Batiruana offre des activités liées à la pratique du tourisme d’aventure, tout type d’hébergements et de restaurants ; des lieux de vente d’artisanat local en saison haute.
La nature invite à la détente et au repos au milieu des ces paysages de rêve.
Alpachiri est situé à 100 kilomètres environ de la capitale de Tucumán et fait partie du département de Chicligasta, dans le sud ouest de la province. Cette localité se trouve à 17 kilomètres de la ville de Concepción, sur la Route Nationale Nº 65.
Il s’agit d’un site important et stratégique car il se trouve à la porte d’entrée du Parc National « Campo de Los Alisos » – le Champ des aulnes –Ce parc a été créé en 1995 afin de protéger une aire représentative des Yungas (forets subtropicales) et des hauts plateaux andins ; il a la particularité d’être le seul parc à posséder des vestiges archéologiques et à faire partie de la Route de l’Inca.
La ville de Lules présente une importante activité industrielle avec ses usines à papier, de matériaux de construction, de textiles, métallurgiques et chimiques et ses entreprises de transformation de denrées alimentaires. A Lules le climat favorable permet aussi le développement des cultures maraichères et la production de fraises.
Pour rejoindre San Isidro de Lules à partir de San Miguel de Tucumán, la capitale, il faut prendre la Route Provinciale Nº 301 et parcourir environ 20 kilomètres.
A partir de Lules, en direction du nord, à seulement 2 kilomètres sur la Route Provinciale Nº 311 se trouve les « Ruinas de San José de Lules », des vestiges et un témoignage de l’époque de la conquête espagnole. La construction actuelle est d’une grande importance car c’est ici que la première école publique du pays ouvrit ses portes. En raison de son grand intérêt et contenu historique l’établissement à été déclaré Monument Provincial en 1944 par la Chambre des Députés. Ensuite, grâce à José María Paz, responsable du Centre Régional de l’Industrie Sucrière, ce bâtiment fut déclaré Monument Historique National car c’est dans ce lieu historique que les jésuites cultivèrent pour la première fois à Tucumán la canne à sucre à des fins personnels.
En suivant la rive gauche de la rivière du même nom : Lules vous accéderez aux gorges et au canyon de « la Quebrada de Lules » ; c’est le lieu paradisiaque pour les amoureux de la nature qui pourront faire une promenade à pied ou à cheval en plein milieu de la flore et faune autochtone.
Située à 53 kilomètres au sud-ouest de la capitale de Tucumán, la Ville de Monteros est la principale ville du département qui porte le même nom. Elle est connue et reconnue pour être la « Forteresse du Folklore ». Elle a été nommée aussi capitale de la « randa », ce délicat art de la dentelle brodée aux aiguilles, une technique héritée des dames castillanes.
Pour aller à Monteros depuis San Miguel de Tucumán, prenez la Route Provinciale Nº 301 jusqu’à Famaillá, prendre ensuite la Route Nationale Nº 38 ; vous pouvez aussi vous y rendre en prenant uniquement la Route Nationale Nº 38.
L’industrie sucrière est le pilier de l’économie locale grâce à la culture de la canne à sucre. Son emplacement géographique stratégique et la particularité du climat de cette partie du nord de l’Argentine permettent aussi à la localité de Monteros d’être reconnue sur le marché de la production internationale pour ses cultures de citrons, de fraises et de myrtilles, des cultures de contre saison.
Parmi les grands attraits touristiques de Monteros on peut citer la place principale Bernabé Aráoz, l’église « Nuestra Señora del Rosario » - Notre Dame du Rosaire –, la bibliothèque Bartolomé Mitre et sa foire de produits régionaux et d’artisanat du nord qui se déroule au mois de juillet.
Vous avez aussi la possibilité de visiter les réserves naturelles situées dans tout le département ; entre autres citons les plus importantes : « La Florida », « Los Sosa » et « La Quebrada del Portugués ». Il y a aussi comme grand site touristique « las Ruinas de Ibatín » ; un site d’un grand intérêt historique car c’est ici qu’à eu lieu la première fondation de la Ville de San Miguel de Tucumán.
Pour plus d’information sur les réserves naturelles, entrez à : Parques y Reservas
Connue pour être « la perle du Sud », cette ville est la deuxième plus grande ville de Tucumán. Concepción se situe à 72 kilomètres au sud de San Miguel de Tucumán et à 370 mètres au dessus du niveau de la mer. On peut rejoindre cette ville par voie terrestre par le nord et le sud en prenant la Route Nationale Nº 38 ; si c’est par l’est il faut prendre la Route Provinciale Nº 329 et si vous allez par l’ouest prenez la Route Provinciale Nº 365.
Dans le circuit Sud la ville de Concepción est un grand attrait touristique ; c’est effectivement une ville dynamique de part son activité économique, elle possède tous les services nécessaires et des infrastructures importantes. La principale ressource économique de ses habitants est l’activité agricole avec la culture intensive de canne à sucre, de pomme de terre et la culture maraichère.
La place principale : « plaza Mitre » a été inaugurée en juin 1901. C’est le centre névralgique de tout événement social ou culturel de la ville. Tous les dimanches l’orchestre joue sur la place, une coutume et tradition qui se perpétue encore de nos jours.
Lors de votre parcours dans la ville, ne manquez pas de visite le Musée de l’Automobile Nasif Estéfano : « Museo del Automovilismo Nasif Estéfano ». Dans ce musée tout vous surprendra ! Vous pourrez voir les trophées que l’idole a gagnés, des photographies et articles de presse, des casques, des vêtements ainsi que tout objet ayant trait à la course automobile. Parmi les objets de valeur que la collection présente vous découvrirez la flamboyante voiture « califa » en très bon état.
Pour tous ceux qui décideront de visiter celle ville, Concepción possède de nombreuses universités ; vous y trouverez aussi les principaux établissements bancaires et leur siège social, toutes les catégories en hébergement et dans le domaine de la gastronomie, des commerces de tout type et une vie nocturne importante qui vous permettra de passer un excellent séjour.
Le mot Cochuna provient de la langue quechua, il signifie “le canyon ou les gorges par où l’on passe ». Effectivement, le canyon de la rivière Cochuna est un site géographique stratégique qui permet d’atteindre plus facilement les petits et hauts plateaux d’altitude de la chaine montagneuse La Aconquija dans sa partie centrale.
Tout le territoire de Cochuna fait partie du Circuit Sud ; on peut s’y rendre en prenant la Route Nationale Nº 365 jusqu’au village d’Alpachiri où se termine la route goudronnée pour ensuite faire 20 kilomètres par chemin de terre qui vous conduira jusqu’à l’entrée de Cochuna.
Vous pouvez parcourir ces contrées magnifiques à cheval. Pour les aventuriers et les sportifs il est possible de faire de la randonnée en haute montagne et du treeking pour atteindre les sommets les plus hauts de La Aconquija ; par exemple le sommet « el Clavillo de los Cerillos » qui culmine à 5550 mètres au dessus du niveau de la mer.
Le climat dans cette région est agréable pratiquement toute l’année ; la végétation vous surprendra avec ses « horco molles », ses lauriers, ses noyers, sa grande variété de fougères… Des sentiers tracés traversent une forêt subtropicale et sa végétation exubérante, on l’appelle « la forêt de la fantaisie ».
C’est à Cochuna que se trouve le campement éducatif « Samay Cochuna » qui, en langue indigène, signifie « lieu de repos dans le canyon ». Le domaine fait 12 hectares et appartient à la Mairie de Concepción géré par le Bureau des Sports et le Bureau du Tourisme.
Ce domaine se consacre essentiellement au campement éducatif et aux colonies de vacances. Le bâtiment principal peut héberger aussi bien des groupes scolaires (écoliers, collégiens, étudiants, universitaires) que toute personne voulant être en contact avec la nature, participer à des activités de loisirs et faire du camping. C’est l’endroit idéal pour découvrir la flore et la faune autochtones qui caractérisent la « yunga tucumana » - forêt subtropicale tucumana - en plus de ses magnifiques paysages.
Il est important de signaler que tout le domaine à été aménagé pour recevoir des personnes en situation de handicap, ce qui leur permet de pratiquer une activité sportive et le contact avec la nature dans un environnement adapté qui leur est accessible.
Samay Cochuna propose aussi des activités qui ont trait au tourisme social destinées à un public vulnérable de la société en mettant en place des objectifs pédagogiques, éducatifs, de loisir, humanitaires et culturels.
Des affiches et des pancartes avec toutes les informations nécessaires facilitent l’installation des visiteurs sur le domaine et leur permettent de passer un agréable séjour. Entourée d’une épaisse haie d’arbres dans un cadre magnifique une aire de picnic est à disposition des hôtes avec des « asadores » (installation pour des grillades).
Pour plus d’informations ou pour contacter le domaine Samay Cochuna: deportes@concepcion.gob.ar / turismo@concepcion.gob.ar / direccióndedeportesconcepcion@gmail.com
S’il existe bel est bien un endroit d’une très grande beauté c’est incontestablement la lagune du Trésor ! Après avoir parcouru des sentiers sinueux aux pentes abruptes, après avoir traversé le ruisseau El Soñado on arrive à « La Cuesta del Desesperado » - La Montée du Désespoir – qui culmine sur cette merveilleuse lagune située à 1850 mètres au dessus du niveau de la mer. Le gîte de la lagune sert de base de campement pour les expéditions vers les sommets enneigés de La Aconquija. On recommande vivement d’être accompagné d’un guide pour ces expéditions.
La légende de la lagune remonte à l’époque de la conquête espagnole et raconte que les indiens pourchassés par les colonisateurs jetèrent au fond de la lagune tous leurs biens et trésors afin d’être protégés par un gigantesque taureau aux cornes en or.
Ces terres appartenaient jadis à la vallée de Suncho appelée aussi « Potrero del Suncho » (Prairie de Suncho) ; sur ces terres vivaient les indiens Aconquijas.
Dans les années 30 ce sont, tout d’abord, les « andinistes » et montagnards qui découvrirent la lagune ; ensuite, ce fut des groupes de jeunes marcheurs étudiants qui s’y rendaient. La lagune est le lieu préféré des amoureux de la nature, de la randonnée et du trekking ; elle est aussi un haut lieu des amateurs de pêche qui pourront se régaler en péchant le « pejerrey » (merlan ou grande argentine) et la truite dans la rivière Cochuna.
La Banderita est située à 1846 mètres au dessus du niveau de la mer. Dans cette localité d’une incroyable beauté ont été découverts les restes d’un ancien bâtiment datant de 1940 ; l’immeuble a été transformé en « hosteria » - grand hôtel – et fut aussi un poste de police frontalier car la limite avec la province de Catarmarca se trouve a seulement 150 mètres.
A seulement 100 mètres de l’ancien bâtiment il y a un belvédère en pierre où la vue panoramique est exceptionnelle. Vers l’est, vous pourrez repérer les principales villes du sud de Tucumán, la ville de Concepción par exemple, la ville la plus grande et la plus proche. Vers le nord, vous pourrez admirer l’un des sommets les plus hauts (5550 mètres) : « El Clavillo » et ses neiges éternelles faisant partie de la chaine montagneuse de La Aconquija. Enfin, à l’ouest, vous pourrez observer les sommets verdoyants qui appartiennent à la province de Catamarca, toute proche, et ses magnifiques paysages.
La Banderita, d’une grande beauté, se trouve à l’ouest de la ville de Concepción, à seulement 48 kilomètres. Vous pouvez vous y rendre en prenant la Route Nationale Nº 65, c’est un chemin en lacets.
Le chemin qui mène à La Banderita est abrupte et serpente mais c’est une route de montagne très fréquentée car elle permet de relier plusieurs villes du sud de Tucumán à Las Estancias (ensemble de bourgs de villégiature importants, situés dans la province de Catamarca). Avec le développement de l’activité touristique, agricole et économique la circulation sur cette route est devenue importante tout au long de l’année.
D’après des études, ces vestiges se trouvent au sud de ce que fut l’empire inca. Des restes archéologiques montrent des enceintes édifiées en terrasses sur la crête de la montagne ; il y avait aussi un lieu de culte appelé « Kalasasaya” en langue quechua : rectangulaire, d’une largeur de 40 mètres et long de 60 mètres. Il s’agit d’une œuvre architecturale impressionnante de part sa taille et sa superficie mais aussi pour la qualité et le fini du travail accompli en pierres plates, de l’ardoise couleur grisâtre. Les murets en pierre font un mètre de haut ; malheureusement ils ont subi les intempéries du temps et les dommages causés par les animaux comme par exemple les « guanacos » (lama guanacae).
En allant vers l’est vous aboutirez à un autre secteur d’enceintes appartenant aussi à la culture inca. Puis, le chemin continue à monter en direction de l’ouest cette fois-ci. Vous atteindrez alors un col appelé « Portezuelos de Los Campos Colorados » (le Col des Champs Rouges) ; il possède des vestiges aussi impressionnants et aussi grands que les précédents. En continuant, le sentier décent en direction d’Ampajango qui appartient à la province de Catamarca.
Il est évident que le peuple inca avait choisi cet emplacement pour sa vue panoramique stratégique qui s’ouvre sur la vallée et pour établir aussi un lien avec les habitants de la plaine.
D’après la technique de construction utilisée, les vestiges de la Ciudacita ont un lien étroit avec les vestiges de l’ancienne Forteresse « Campo Pucará » qui se situe dans la vallée de Las Estancias (province de Catamarca). À la moitié du XVII siècle toutes ces peuplades furent chassées, lorsque se termina la seconde guerre « calchaqui ». Les conquistadores espagnols arrivèrent à cheval pour éradiquer la population indigène afin de les déplacer de leurs montagnes vers la partie basse de Tucumán où ils étaient obligés de travailler la terre et participer aux labeurs agricoles.
Si vous souhaitez vous rendre sur le site des vestiges de la Ciudacita il est vivement conseillé d’être accompagné d’un guide de haute montagne professionnel.
Vous pouvez vous renseigner auprès des agences et des prestataires de services autorisés en cliquant sur ce lien : PRESTADORES
La ville d´Alberdi est la capitale du département homonyme, située à 110 kilomètres au sud-ouest de San Miguel de Tucumán. En sa mémoire la ville et le département portent le nom de Juan Bautista Alberdi : écrivain, avocat, économiste et politique originaire de Tucumán. Alberdi est l’une des villes du sud de la province à s’être le plus développée. Pour rejoindre Alberdi depuis la capitale de Tucumán prenez la Route Nationale Nº 38.
A ses débuts la ville n’était qu’un petit bourg jusqu’au jour où le chemin de fer est arrivé et à permis le développement de la vie sociale et commerciale. L’économie locale actuelle est centrée sur l’activité agricole, l’élevage et le commerce.
Pour celui qui décidera de parcourir cette belle ville, il pourra visiter la place principale, l’église paroissiale San José et le musée municipal d’archéologie.
Dans le département d’Alberdi il est important de faire référence au barrage Escaba ; un attrait touristique de grande envergure faisant partie du Circuit Sud.
En langue quechua Escaba veut dire « lieu où se rencontrent les eaux ». Les couleurs du ciel et celles de l’eau du barrage se confondent. Le voyageur pourra vivre une expérience unique dans ce paysage de vallées et prairies aux terres fertiles qui contrastent avec les montagnes colorées et le bleu profond du miroir d’eau.
En partant d’Alberdi, après avoir parcouru 20 kilomètres de route goudronnée on arrive à un canyon où il faudra prendre un chemin en terre et commencer la montée ; une aventure inoubliable dans un paysage de rêve !
Le barrage fut construit entre 1943 y 1950 ayant pour objectifs de produire de l’énergie électrique, de diminuer les crues des rivières Marapa et Singuil et aussi de maitriser l’eau pour l’irrigation ; sans compter, évidemment, que cela est en soi une activité touristique attrayante.
Le mur de contention du barrage atteint presque cent mètres de haut ; c’est de loin une œuvre magnifique à visiter ! Fait inédit, dans les arcs de la construction se trouvent nichées des colonies de chauve-souris, les plus grandes en Amérique Latine ; cela contribue à l’équilibre écologique du site.
Autres sites incontournables : « El Divisadero », un magnifique site auquel on y accède qu’à cheval, « La Cascada » - La Cascade – elle est à deux heures de marche et offre des paysages d’une incroyable beauté.
Simoca en quechua « Shimukay” signifie “lieu aux habitants tranquilles et silencieux « ou bien « lieu de paix et silence ». Cette ville se situe au sud-est de la province de Tucumán, à 50 kilomètres de San Miguel de Tucumán sur la route Nationale Nº 157.
Simoca est réputée pour être la capitale nationale du « Sulky » (attelage traditionnel qui sert de véhicule tiré par un seul cheval). C’est une localité fière de maintenir ses coutumes ; par exemple sa fameuse foire du samedi, un grand attrait touristique à ne pas manquer. Dans cette « Feria » vous pourrez apprécier toutes sortes de produits et articles divers ; aussi bien de l’artisanat que les spécialités locales : du miel de canne à sucre, les « empanadillas » et les « rosquetas » ; vous trouverez aussi des articles importés, des cigarettes de « chalas » (feuille de mais). Vous verrez que les marchands de produits locaux font du troc entre eux ; ce qui amuse beaucoup les passants et les visiteurs de voir que la monnaie locale peut être une douzaine d’œufs ou un cochon en échange d’un autre produit. Au mois de juillet cette foire originale se transforme en une grande fête réputée non seulement dans toute la province de Tucumán mais aussi au niveau national : la Fête Nationale de la « Feria ». Cette fête est née en 1980 pour rendre hommage aux villageois de Simoca, les « simoqueños ». Le premier jour de la fête il y a un grand défilé de « sulkys » et de la cavalerie « gaucha », un témoignage vivant de l’histoire du pays. Bien évidemment on célèbre aussi, à fin du mois novembre, le « Sulky », cet attelage tiré par un seul cheval. Chaque année la fête réunit les plus grands artistes du chant et de la musique folklorique nationale et locale et propose aussi son traditionnel défilé de sulkys, de chars et de carrosses dans les rues de la ville.
Si vous faites le tour de la ville, vous pourrez découvrir : la place « plaza Bartolomé Mitre », l’église La Merced, le musée El Rosedal, l’ancienne gare ferroviaire, ainsi que les vestiges de San Antonio de Padua (Saint Antoine de Padoue) qui se trouvent à seulement 9 kilomètres du centre.
Simoca propose diverses options en hébergement, dans le domaine de la gastronomie et de la restauration ainsi que tout type de commerces pour vos achats.
Taco Ralo fait partie du département de Graneros et se situe dans le sud-est de la province de Tucumán. Cette localité est à 119 kilomètres de San Miguel de Tucumán ; pour s’y rendre il faut prendre la Route Nationale Nº 157.
La région de Taco Ralo offre de grandes richesses touristiques et naturelles avec ses eaux thermales qui peuvent atteindre 52 ºC et ses puits et piscines d’eaux riches en minéraux.
Le puits d’eau thermale et minérale connu sous le nom de « Puesto del Medio » - l’abri du milieu - est considéré, selon des chercheurs japonais, comme le 2ème puits au monde dans le domaine de la beauté avec ses bains d’eau thermale et de boue. A ne pas manquer, non plus, le puits qui porte le nom de « Pozo de Francia » - Puits de France - où sont commercialisés les produits français de la marque Vichy.
A Taco Ralo vous pourrez vous héberger dans son établissement hôtelier, une « Hosteria » - un grand hôtel - pour jouir de sa gastronomie tout en profitant des piscines d’eaux thermales.
Aguilares est appelée « la Capitale Nationale de la Canne à Sucre ». Chaque année, au mois d’août, la ville organise la Fête Nationale de la Canne à Sucre donnant lieu à l’élection de « la Soberana », la reine des « corsos » ; les « corsos » représentent les différentes troupes et leurs carrosses qui animent le défilé. La reine aura l’honneur de représenter la province pendant un an. S’il s’agit de festivités alors n’oublions pas de dire que chaque année, à la fin du mois de janvier, Aguilares devient la Capitale Provinciale du Carnaval. Le « corsodrómo » - un hippodrome faisant office de scène en plein air - fait 800 mètres de long et s’habille de couleurs avec les troupes carnavalesques, les « comparsas », qui défilent et exhibent leurs beaux déguisements que les plus grands couturiers de la localité ont pris soin de fabriquer pendant toute l’année.
Aguilares est située à 85 kilomètres au sud de Tucumán. De San Miguel de Tucumán vous pourrez rejoindre Aguilares en prenant la Route Nationale Nº 38.
Elle porte aussi le nom de « Paroisse de la Victoire ». Située à l’angle des rues : 24 de Septiembre et Virgen de la Merced cette église fut la deuxième église à être construite lorsque la ville de Tucumán commença à se développer.
A l’origine il s’agissait d’une modeste chapelle ; son pitoyable état de conservation fit qu’en 1834 on décida de construire une nouvelle église, juste à côté de l’ancienne. L’ancienne, trop vétuste, ferma ses portes en 1916 ; vingt six ans plus tard elle fut entièrement démolie pour donner place à la nouvelle construction du temple actuel connu sous le nom de « Eglise de la Merced ».
De style néocolonial elle possède un intérieur très harmonieux qui évoque son histoire. La niche de la basilique a été déclarée Monument Historique National ; elle abrite l’image de Notre-Dame de la Merced proclamée « Générale de l’Armée argentine » par Manuel Belgrano. Le 24 septembre 1812 Manuel Belgrano alors chef de l’Armée du Nord implora Notre-Dame de la Merced avant de combattre l’Armée Réaliste sur le terrain de Las Carreras (l’actuelle place Belgrano). Après son triomphe le Général donna comme offrande son bâton de commandement à la Vierge et lui rendit hommage. A partir de cet événement historique le temple fut nommé « Paroisse de la Victoire » et chaque année à cette même date on continue à lui rendre hommage lors d’une procession massive. On y trouve à l’intérieur, précieusement gardé, le bâton de commandement au manche en or que le Général donna en fin de bataille.
Adresse : rue 24 de Setiembre au nº 253 - San Miguel de Tucumán
Téléphone : +54 (0381) 4215965.
Très près du centre ville le visiteur pourra s’immerger dans ce merveilleux espace naturelle.
Miguel Lillo (1862 – 1931), naturaliste tucumano, s’est consacré aux sciences exactes, aux sciences naturelles et à la physique. Le musée lui doit son nom car le chercheur, autodidacte, donna en 1930 sa propriété, sa bibliothèque, ses collections de botaniques et de zoologie, ainsi que de l’argent en liquide, à l’Université de Tucumán. C’est avec tous ces biens que la fondation Miguel Lillo fut créée. La fondation est un grand soutient pour l’institut Miguel Lillo et son musée.
Le musée est constitué de deux salles consacrées à la biologie, la géologie et la paléontologie. L’exposition permanente exhibe des minéraux, des restes de fossiles appartenant à l’âge de glace ainsi que des éléments du nord ouest argentin ; tandis que l’exposition temporaire présente généralement la faune argentine et africaine ainsi qu’une grande variété d’insectes.
Le musée présente également une exposition à ciel ouvert, c’est le jardin botanique de l’institut avec plus de 80 espèces natives du nord ouest argentin dont celles qui sont les plus représentatives de la jungle tucumano-bolivienne. En 1998 le jardin botanique de l’institut a intégré le « réseau argentin des jardins botaniques » et se situe parmi les jardins scientifiques les plus importants du pays.
Adresse : rue Miguel Lillo au nº 251 - San Miguel de Tucumán
Téléphone : +54 (0381) 4215965.
Téléphone :+54 (0381) 4234127
Au coin de la rue 24 de Septiembre et de la rue Congreso, juste en face de la place de l’Indépendance, se trouve l’une des trois églises les plus anciennes d’Argentine : la Cathédrale de Tucumán, une icône qui renferme une partie de notre histoire.
Construite en l’an 1685 lors de la fondation définitive de San Miguel de Tucumán, elle n’était alors qu’une humble construction en « adobe » (terre crue) au toit à deux versants. Au début du XIX siècle les rénovations commencèrent sous la direction de l’architecte français Pedro Delgare Echeverri qui donna au bâtiment son style néoclassique, ce style perdure de nos jours. Les sommets de ses tours sont couronnés de coupoles, dans l’une d’elle se trouve l’horloge qui appartenait au « Cabildo » (conseil municipal) de Tucumán.
Il est intéressant de remarquer que le temple conserve encore la croix en bois datant du début de la fondation de l’église et qu’il garde aussi les restes de deux grands personnages de l’histoire argentine : le général Gregorio Aráoz de Lamadrid et l’abbé Eusebio Colombres.
Il est difficile d’imaginer que le peuple Quilmes ait occupé ces terres en l’an 800 après J.C et que cela ait été l’un des principaux sites préhispaniques des peuples Calchaquies. Le paysage chargé d’histoire charme le visiteur avec ses massifs montagneux appelés Sierras y Cordón Calchaqui.
Les Quilmes sont les habitants d’une peuplade indigène qui a atteint un grand développement social et économique ; au XVII siècle il y avait 3000 habitants en zone urbaine et 10.000 dans les environs. Au pied de la montagne, le visiteur peut observer les reconstitutions de la zone résidentielle, sur la crête une forteresse et deux tours de chaque côté.
Le voyageur peut parcourir le site accompagné d’un guide local et sera surpris de découvrir chaque détaille et recoin du dernier bastion de la résistance aborigène avant l’avancée espagnole qui prit fin seulement en 1667. 1700 survivants du peuple Quilmes ont été déplacés et menés de force à pied jusqu'à proximité de Buenos Aires (l’actuelle ville de Quilmes) ; parmi lesquels seulement 400 d’entre eux survécurent.
Pour se rendre à la Ville Sacrée de Quilmes en véhicule particulier à partir de Amaicha del Valle il faut prendre la Route Provinciale Nº 307 et parcourir 15 kilomètres environ jusqu’au croisement avec la Route Nationale Nº 40 ; à partir du croisement il faudra parcourir encore 3 kilomètres en direction du nord. Sur le côté gauche de la route un chemin en terre vous permettra d’accéder au site après avoir fait 5 kilomètres. Sans véhicule particulier ou de location il est possible d’engager les services d’une agence de tourisme privée à San Miguel de Tucumán pour réaliser cette excursion à Quilmes. Une autre alternative est de se rendre à Amaicha del Valle en transport en commun et faire appel à un guide local sur place pour réaliser l’excursion et le circuit.
Pour plus d’informations sur les prestataires de services qui réalisent le circuit et l’excursion à Quilmes, cliquez sur ce lien : « PRESTADORES »
Pouvoir fuir le brouhaha de la ville en 20 ou 25 minutes, accéder à un endroit paisible, à un paysage de rêve avec un lac d’eau calme cela n’est pas toujours possible, et pourtant à Tucuman c’est faisable ! A El Cadillal le touriste peut profiter d’une excellente gastronomie ; des campings avec des aires de pique-nique et de loisir sont mis à disposition où vous pourrez passer une journée splendide sous un climat très agréable.
Le barrage Celestino Gelsi se trouve à 26 kilomètres seulement de la capitale, encerclé par le Mont Medici et les impressionnantes montagnes de Medina. Sa construction s’acheva en 1965, il fait 11 kilomètres de long et 4 de large avec une profondeur de 67 mètres au maximum. Il porte son nom en hommage à l’ex gouverneur tucumano qui fut à l’origine de sa construction.
Pour accéder au barrage de El Cadillal depuis la capitale il faut prendre la Route Nationale Nº 9, parcourir 20 kilomètres environ, rejoindre la Route Provinciale Nº 347 et faire les 5 derniers kilomètres pour arriver à l’entrée du barrage.
Pour les amoureux d’aventure extrême, El Cadillal est le lieu idéal : canyoning, kayak, VTT, windsurf, kitesurf en plus de la pêche sont les sports à pratiquer en pleine montagne dans un cadre verdoyant et pour la détente également, le tout accompagné de guides professionnels. Sur les bords du lac un antithéâtral de style grec s’érige, il abrite le Musée d’Archéologie El Cadillal (MAC) ; un haut lieu qui garde précieusement des collections d’objets d’art du nord argentin et exhibe des pièces appartenant à diverses et importantes cultures préhispaniques : Candelaria, Ciénega, Tafí, Santa María, Aguada et Condorhuasi.
El Cadillal propose aussi un parcours de 600 mètres en télésièges jusqu’au sommet du mont Medici pour accéder à une vue panoramique imprenable sur la végétation caractéristique des montagnes de Medina et sur le lac qui forme un miroir d’eau. Pendant la visite il est possible de faire une pause casse-croûte.
A 3 kilomètres environ de El Cadillal vous pouvez visiter le viaduc El Saladillo : Il s’agit d’une œuvre architecturale sans précédant en Amérique Latine dû à sa technicité prodigieuse, une imitation du modèle et style des viaducs romains ; cette construction remarquable a été déclarée Monument Historique National en l’an 2000. L’œuvre a été approuvée en 1881 par l’ingénieur Guillermo White et mis en service seulement en 1883, elle a fonctionné jusqu’en 1927. Le visiteur sera surpris de découvrir que cette magnifique œuvre contient plus de 5 millions de briques, que son pont fait 308 mètres de long avec 25 arcs en plein cintre et qu’en plus il fait 30 mètres de haut.
Autre lieu de visite incontournable : la réserve naturelle Aguas Chiquitas (petites eaux), on y accède depuis El Cadillal. Elle se trouve à l’est de la province, dans les montagnes de Sierras de Medina ; elle a été créée en 1982 et s’étend sur 740 hectares. A seulement 3 kilomètres le promeneur pourra vivre une expérience inoubliable qui lui permettra de connaître la « forêt de transition », un écosystème qui a pratiquement disparu ; on y accède seulement à pied depuis le village, il est donc conseillé d’être accompagné d’un guide local et avoir l’autorisation pour s’y rendre.
En plein milieu de la réserve naturelle se trouve une rivière qui se divise en trois immenses torrents ; l’un d’eux se transforme en une chute d’eau de 40 mètres de haut, des cascades magiques s’écoulent entre les arbres et toutes sortes d’espèces végétales et de plantes.
Vous pouvez consulter la liste des prestataires de services touristiques autorisés en cliquant sur : PRESTADORES
Le siège du Gouvernement provincial se trouve juste à l’angle et face à la place de l’Indépendance, au croisement des rues « San Martin » et « 25 de mayo » (25 mai) ; c’est bien évidement le bâtiment public du plus haut rang. Il a été construit entre 1908 et 1910 sous la demande du Gouverneur Luis F. Nougués et inauguré le 9 juillet 1912. Il y a quelques années il a été déclaré Monument Historique National.
Avec l’arrivée et le développement de l’industrie sucrière, Tucumán est devenue la plus importante province du Nord de l’Argentine ; à cette époque la ville manquait de bâtiments suffisamment imposants, il fut décidé alors de remplacer l’édifice du « Cabildo » (conseil municipal) par la « casa de Gobierno » (siège du Gouvernement).
Pour mettre en évidence de façon symbolique son rôle public et officiel, le style architectural de « la casa de Gobierno » marie le baroque français au classicisme italien.
Des centaines de personnages illustres au niveau national et international entrèrent dans son majestueux Salon Blanc ; une raison de plus pour laquelle le voyageur aura envie de connaître ce bâtiment.
Dans le hall d’entrée, couronné par un lustre en bronze et en marbre repose les restes de l’illustre personnage Juan Bautista Alberdi, originaire de Tucumán.
Quand la nuit tombe, les lumières illuminent la façade de la « Casa de Gobierno », c’est la carte postale parfaite du « casco » (partie centrale et ancienne) de la capitale.
Adresse : Rue 25 de Mayo au Nº 90 - San Miguel de Tucumán.
Téléphone : (0381) 4844000
Parmi les options de visites que San Pedro propose il y a « Piedra Pintada » (Pierre Peinte) ; un site archéologique qui se trouve à 9 kilomètres du village où sont mis en évidence des signes sculptés qui font honneur à la fertilité et aux récoltes appartenant aux cultures ancestrales.
Ce pétroglyphe possède plus de 45 pétrographies ; il a été découvert à la fin du XIX siècle sur le lieu appelé la Ovejeria, aux bords de la rivière Tipas Mayu. Il est conseillé d’y aller en présence d’un guide local.
etite par sa géographie mais grande d’esprit, la province de Tucumán émerveille par sa simplicité et l’hospitalité de ses habitants. Tucumán est synonyme d’histoire. Un petit bout de territoire où les petits détails, gestes et saveurs vous feront oublier que vous êtes loin de chez vous.
C’est la province la plus petite du pays, elle offre d’innombrables attraits touristiques. Elle se situe dans la région nord-ouest de l’Argentine, à 1311 kilomètres de la Capitale Fédérale Buenos Aires. La plus petite des provinces argentines, avec ses 22.524 km², a le cœur grand ! Sur ce petit bout de territoire le voyageur pourra vivre une expérience unique nourrie d’histoire, il aura l’occasion de vivre des aventures pleines d’adrénaline ; il découvrira aussi une ville, San Miguel de Tucumán, la capitale, qui invite à s’immerger dans les racines d’un pays riche.
San Miguel de Tucumán et ses couleurs, ses arômes et sensations ; au printemps les rues exhalent un parfum de fleur d’oranger, en automne la ville est une carte postale avec ses rues et trottoirs arborés recouverts de feuilles, en été les journées son chaudes aux nuits étoilées.
lire la suiteIl est difficile d’imaginer que le peuple Quilmes ait occupé ces terres en l’an 800 après J.C et que cela ait été l’un des principaux sites préhispaniques des peuples Calchaquies. Le paysage chargé d’histoire charme le visiteur avec ses massifs montagneux appelés Sierras y Cordón Calchaqui.
Parmi toute la panoplie des activités proposées on peut souligner les randonnées à cheval et à pied, la pratique de VTT, les parcours en 4x4, trekkings, etc...
Au coin de la rue 24 de Septiembre et de la rue Congreso, juste en face de la place de l’Indépendance, se trouve l’une des trois églises les plus anciennes d’Argentine : la Cathédrale de Tucumán, une icône qui renferme une partie de notre histoire.
Elle porte aussi le nom de « Paroisse de la Victoire ». Située à l’angle des rues : 24 de Septiembre et Virgen de la Merced cette église fut la deuxième église à être construite lorsque la ville de Tucumán commença à se développer.
Très près du centre ville le visiteur pourra s’immerger dans ce merveilleux espace naturelle.
Un site archéologique qui se trouve à 9 kilomètres du village où sont mis en évidence des signes sculptés qui font honneur à la fertilité et aux récoltes appartenant aux cultures ancestrales.
Il a été construit entre 1908 et 1910 sous la demande du Gouverneur Luis F. Nougués et inauguré le 9 juillet 1912. Il y a quelques années il a été déclaré Monument Historique National.
Pouvoir fuir le brouhaha de la ville en 20 ou 25 minutes, accéder à un endroit paisible, à un paysage de rêve avec un lac d’eau calme cela n’est pas toujours possible, et pourtant à Tucuman c’est faisable ! A El Cadillal le touriste peut profiter d’une excellente gastronomie ; des campings avec des aires de pique-nique et de loisir sont mis à disposition où vous pourrez passer une journée splendide sous un climat très agréable.
San Miguel de Tucumán, Argentina
Rue 24 de Septiembre 484 (4000)
+54 381 422 2199
+54 381 431 1472